C’est la panse encore bien pleine de dinde, de pâtés à la viande, de patates et de bières que je tape ce texte, mon deuxième pour l’année 2022. J’arrive du chalet, dans le nord. Tout était hivernal, très black métallique même comme ambiance. Là, je suis bourru, gras que le bazwell et je sens que j’ai un immense besoin d’un retour aux sources. J’ai besoin de me ramener à l’essentiel, la pureté du genre métallique. Aux racines du genre heavy metal.
C’est certain qu’avec Venator, nous pouvons nous sentir comme en 1986 grâce à leur maîtrise sur le genre heavy avec des refrains solides, des couplets puissants et un chanteur éloquent. Leur sonorité s’apparente à celle de Helloween, sur leur premier EP. Si tu préfères, ce serait comme du Enforcer ou Haunt pour les plus contemporains ou Cauldron pour les plus patriotiques.
Ce groupe de l’Autriche en est à son premier album et il est fort à parier que Echoes from the Gutter risque de plaire à un fort contingent de guerriers au blouson de jeans rempli de patches de Judas Priest, Iron Maiden, Manowar et Tokyo Blade.
Première offrande affriolante et qui se veut diversifiée malgré que Venator suive une ligne musicale directe, simple mais excessivement lucrative pour un groupe qui désire saluer le passé tout en demeurant moderne dans son exécution musicale. Avec leur pochette antique, on sent que les gars carburent aisément à Razor.
La pièce Seventh Seal propose tous les éléments épiques auxquels tu peux t’attendre d’un grand morceau métallique. C’est épique, galopant et tu sens déjà ta poigne velue écraser une canette de bière lors du refrain. Le picking est rapide sur Nightrider, les chansons Manic Man et The Rising puent le cuir jusqu’ici et Made of Light propose un jeu à la basse qui se veut ondoyant dans tout cet univers de denim et de cuir.
Quand j’écoute cet album, je me sens déjà en paix avec 2022… malgré son début plutôt prématuré, teinté d’un couvre-feu.
Disponible dès le 25 février sur Dying Victims Productions.