Certains albums sont considérés comme étant des classiques du genre métallique. Nous aimons les chansons qui meublent l’espace du vinyle, les grandes chansons qui nous ont fait connaître nos artistes fétiches et groupes favoris. Celles qui nous permettent de communiquer avec les formations, lors des concerts, le bras bien haut, hurlant à tout rompre.
Par contre, il y a certains bijoux qui demeurent oubliés, bien souvent. Des chansons en position 9 sur un total de 10 chansons. Ou même la onzième sur un grand total de 11. Des pièces qui méritent un certain détour mais avec le temps, qui sont restées pratiquement dans le néant, éclipsées par les gros canons qui se sont retrouvés en rotation excessive.
Pour les amateurs de passage, il n’y a que les grands succès qui comptent mais certaines pièces demeurent des monuments pour les vrais maniaques de certaines formations.
Dans cette nouvelle chronique, nous allons tenter de vous faire découvrir (ou redécouvrir) certaines chansons qui se sont perdues avec le temps, soit par manque d’attention musicale ou tout simplement, par l’inattention métallique!
Voici nos choix pour cette septième chronique:
Judas Priest avec “Rock Hard Ride Free” de Defenders of the Faith (Yanick Klimbo Tremblay)
Sur ce neuvième album pour les Anglais, le groupe reste dans un metal décapant. Pas le choix, il fallait être à la hauteur car avec le précédent, Screaming for Vengeance, Judas Priest avait moulé ses pieds dans un metal hurlant et précis, pas question de l’échapper avec Defenders of the Faith… surtout que Turbo est l’album qui va suivre celui-ci! Si Defenders of the Faith proposait l’intense Freewheel Burning et l’écrasante Love Bites, c’était plutôt une autre chanson qui m’allumait amplement. C’est avec la très rassembleuse Rock Hard Ride Free que je me plaisais. J’en ai mangeouillé de la pile AA sur mon Walkman à faire reculer cette chanson à l’introduction scintillante, au refrain épique et à la partie médiane où le “air guitar” se voulait majestueux!
Dimmu Borgir avec “Sympozium” de Puritanical Euphoric Misanthropia (Maxime Pagé)
À la fin des années 90/début 2000, le groupe norvégien Dimmu Borgir était vraiment au top de sa popularité. Si les albums Enthrone Darkness Triumphant et Spiritual Black Dimensions sont excellents, c’est avec Puritanical Euphoric Misanthropia et sa pochette NSFW que ça a littéralement explosé. Plusieurs ont d’ailleurs connu le groupe avec Puritania qui était fort probablement la chanson la moins extrême de l’album. Les pièces Blessings Upon The Throne Of Tyranny, Kings Of The Carnival Creation et The Maelstrom Mephisto ont par la suite été jouées en live un nombre innombrables de fois…mais pas Sympozium qui est, à mon avis, une des meilleures. Tous les éléments sont là : la symphonique, l’agressivité et la vitesse! Si vous ne la connaissez pas, vous manquez quelque chose!
Sur ce, allez-vous faire les oreilles sur nos suggestions!