Certains albums sont considérés comme étant des classiques du genre métallique. Nous aimons les chansons qui meublent l’espace du vinyle, les grandes chansons qui nous ont fait connaître nos artistes fétiches et groupes favoris. Celles qui nous permettent de communiquer avec les formations, lors des concerts, le bras bien haut, hurlant à tout rompre.
Par contre, il y a certains bijoux qui demeurent oubliés, bien souvent. Des chansons en position 9 sur un total de 10 chansons. Ou même la onzième sur un grand total de 11. Des pièces qui méritent un certain détour mais avec le temps, qui sont restées pratiquement dans le néant, éclipsées par les gros canons qui se sont retrouvés en rotation excessive.
Pour les amateurs de passage, il n’y a que les grands succès qui comptent mais certaines pièces demeurent des monuments pour les vrais maniaques de certaines formations.
Dans cette nouvelle chronique, nous allons tenter de vous faire découvrir (ou redécouvrir) certaines chansons qui se sont perdues avec le temps, soit par manque d’attention musicale ou tout simplement, par l’inattention métallique!
Voici nos choix pour cette sixième chronique:
Kreator avec “Mental Slavery” de Coma of Souls (Yanick Klimbo Tremblay)
Dernière chanson sur cet album fantastique qui propose un thrash metal teutonique surfin. Il est certain que le côté A proposait des titres comme Coma of Souls, People of the Lie et Terror Zone. Les trois pièces se voulaient les massues de cet album, certains n’avaient même plus d’essence après ce côté de cassette tellement l’intensité se voulait volcanique. Par contre, c’est à la toute fin de l’album que se cache un rubis précis. Mental Slavery avait une introduction typique avec quelques coups sur la cymbale de type Ride, une portion de guitare grimpante mais c’est avec la roulade qui suivait que nous savions que l’aventure ne se terminerait pas en vain. Refrains et couplets ravageurs, cette chanson a toujours un impact dévastateur, même encore aujourd’hui.
Septicflesh avec “When All Is None” de Sumerian Daemons (Maxime Pagé)
Avant que le groupe Septicflesh parte sur sa grande virée symphonique avec Communion, ils avaient sorti un album que je considère encore à ce jour comme leur meilleur : Sumerian Daemons, sorti en 2003. Si certaines pièces plus connues sont encore jouées à ce jour comme Unbeliever ou encore Virtues of the Beast, ce n’est pas le cas pour le reste des pièces de ce chef-d’œuvre et c’est vraiment très dommage. D’ailleurs, une de mes chansons préférées est When All Is None qui, dès le début, punche comme c’est pas possible sans pour autant être dénuée d’ambiance. Si vous ne connaissez pas déjà cet album, garrochez-vous! Vous ne le regretterez pas!
Sur ce, allez-vous faire les oreilles sur nos suggestions!