Certains albums sont considérés comme étant des classiques du genre métallique. Nous aimons les chansons qui meublent l’espace du vinyle, les grandes chansons qui nous ont fait connaître nos artistes fétiches et groupes favoris. Celles qui nous permettent de communiquer avec les formations, lors des concerts, le bras bien haut, hurlant à tout rompre.
Par contre, il y a certains bijoux qui demeurent oubliés, bien souvent. Des chansons en position 9 sur un total de 10 chansons. Ou même la onzième sur un grand total de 11. Des pièces qui méritent un certain détour mais avec le temps, qui sont restées pratiquement dans le néant, éclipsées par les gros canons qui se sont retrouvés en rotation excessive.
Pour les amateurs de passage, il n’y a que les grands succès qui comptent mais certaines pièces demeurent des monuments pour les vrais maniaques de certaines formations.
Dans cette nouvelle chronique, nous allons tenter de vous faire découvrir (ou redécouvrir) certaines chansons qui se sont perdues avec le temps, soit par manque d’attention musicale ou tout simplement, par l’inattention métallique!
Voici nos choix pour cette seizième chronique:
OverKill avec “E.vil N.ever D.ies” de The Years of Decay (Yanick Klimbo Tremblay)
Ce groupe de New York n’a jamais explosé autant que les 4 membres du Big Four mais il demeure qu’à chaque sortie, les résultats se voulaient (et se veulent encore) efficaces. Les albums sont d’une qualité thrashoïde exquise et l’album The Years of Decay se voulait à la hauteur des standards de l’époque. Aussi glauque que … And Justice for All, cet album nous a catapulté ce qui demeure le plus gros canon du groupe, Elimination. D’autres ont bien aimé Time to Kill ou I Hate mais de mon côté, c’était la finale proposée par E.vil N.ever D.ies qui me plaisait grandement avec son approche progressive et sombre. L’introduction se voulait apaisante et par la suite, la montée se voulait graduelle pour prendre de l’expansion en partie centrale. Ensuite, les progressions se succèdent, la basse vient s’imposer et on roule amplement avec les grosses caisses. Une chanson bien montée qui mérite d’être amplement, revisitée!
Bal-Sagoth avec “The Scourge Of The Fourth Celestial Host” de The Power Cosmic (Kevin Tadeusz)
La beauté du Black Métal est que les sous genres sont extrêmement variés et uniques. Un mélange de Black avec des synthétiseurs omniprésents ainsi que des passages de narration dignes de films fantaisistes, voilà un résumé de Bal-Sagoth. Leur quatrième album, The Power Cosmic, est celui qui a débuté leur exploration du thème de la science-fiction. The Scourge Of The Fourth Celestial Host est souvent mise de côté, car elle a un tempo entrecoupé par des passages de Byron Roberts qui explique ce qui provoque la colère du grand dieu céleste. Personnellement, cette chanson offre une belle ambiance et est vraiment à découvrir!
Sur ce, allez-vous faire les oreilles sur nos suggestions!