Certains albums sont considérés comme étant des classiques du genre métallique. Nous aimons les chansons qui meublent l’espace du vinyle, les grandes chansons qui nous ont fait connaître nos artistes fétiches et groupes favoris. Celles qui nous permettent de communiquer avec les formations, lors des concerts, le bras bien haut, hurlant à tout rompre.
Par contre, il y a certains bijoux qui demeurent oubliés, bien souvent. Des chansons en position 9 sur un total de 10 chansons. Ou même la onzième sur un grand total de 11. Des pièces qui méritent un certain détour mais avec le temps, qui sont restées pratiquement dans le néant, éclipsées par les gros canons qui se sont retrouvés en rotation excessive.
Pour les amateurs de passage, il n’y a que les grands succès qui comptent mais certaines pièces demeurent des monuments pour les vrais maniaques de certaines formations.
Dans cette nouvelle chronique, nous allons tenter de vous faire découvrir (ou redécouvrir) certaines chansons qui se sont perdues avec le temps, soit par manque d’attention musicale ou tout simplement, par l’inattention métallique!
Voici nos choix pour cette dixième chronique:
Hypocrisy avec “Slippin’ Away ” de Abducted (Yanick Klimbo Tremblay)
Après la pétarade offerte sur cet album, Hypocrisy nous surprend avec deux pièces excessivement moelleuses pour terminer l’album Abducted. Lorsque je me suis procuré cet album, je suis immédiatement tombé sous le charme de la pièce Slippin’ Away. Pratiquement une balade en tant que telle, cette chanson baigne dans les mêmes eaux qu’une pièce de Pink Floyd de l’époque David Gilmour. Encore une régulière dans mes écoutes contemporaines.
Mayhem avec “Pagan Fears” de De Mysteriis Dom Sathanas (Kevin Tadeusz)
Un des groupes les plus ‘’extrêmes’’ que j’écoutais quand j’ai découvert le Black Metal. Un album froid et malsain avec des compositions intenses comme les très connues Freezing Moon et Funeral Fog. Mais ma préférée demeure Pagan Fears! On n’utilise pas souvent le mot ‘’groovy’’ pour décrire les chansons de Mayhem, mais le début nous fait hocher la tête instantanément. Attila chante de façon très lente, par moments presque parlée, ce qui confère une toute autre ambiance à cette chanson. Longue vie à The True Mayhem!
Sur ce, allez-vous faire les oreilles sur nos suggestions!