Au cours des dernières années, le son du brutal death metal a été détruit et remodelé avec toutes sortes de variantes. Le Slamming Brutal Death Metal propose une musique extrême encore plus frappante et donne un peu de groove dans la facette morbide du metal. Cependant, avec une mer de groupes dans ce sous-genre underground, il est très difficile de se démarquer et de ne pas finir noyé dans les oubliettes.
Heureusement, Traumatomy est un groupe qui a la tête et les épaules au-dessus de la marée. Et personnellement, c’est une surprenante découverte que j’ai fait en navigant sur les réseaux sociaux. Au sein de l’album Extirpation Paradigms, Traumatomy a pu s’entourer d’un son excellent avec encore plus de brutalité, de vomissements et de grande musicalité.
Avec 9 titres de débauche sans vraiment avoir d’étincelles, mais avec de petits aperçus d’un côté technique qui donne quelques surprises tout au long de l’album, Extirpation Paradigms est carrément ce que j’aime dans le genre slam. Des riffs très simples mais lourds qui sont efficaces pour remplir chaque chanson sans qu’elle devienne ennuyeuse. Alors que certains fans de death metal trouvent ce sous-genre très homogène, Traumatomy sait comment faire simple tout en étant capable d’écrire un album entier sans que cela devienne un grand pêle-mêle de breakdowns et de voix gutturales répétitives.
L’introduction de l’album avec une court extrait qui, dès le départ, vous montre que le groupe n’est pas là pour jouer avec des Câlinours. Feeding Organism est l’exemple de ce que nous pouvons avoir pendant 30 minutes. Les chanteurs Haruka Kamiyama & Kirill Zarubins ont des voix gutturales fantastiques qui ne craquent pas une fois sur l’album. Les parties de guitare précises de Constantine Chevardins correspondent et se marient bien avec le son de basse de Boris Kosov, créant une déchéance de guitare lourde et pour terminer, la férocité semblable à un animal d’Alexey Belov à la batterie.
Un des bonus que nous pouvons découvrir à la fin de l’album est la voix de Josh Welshman (Defeated Sanity) sur le dernier morceau Epitome Of Depravity. Un brillant va-et-vient de tous les chanteurs du disque. Le meilleur titre de l’album à coup sûr.
Je lui donne un 7/10
Pour Gore House Productions
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