Tout d’abord, bienvenue à ma toute première chronique en tant que membre d’Ars Media. Le concept est simple, je vous jase de quelques sorties récentes qui n’ont pas trouvé leur place de choix dans ma chronique mensuelle du podcast Le Souterrain. Le concept est le même que dans mes chroniques. Je vous fais un court descriptif de la sortie et je vous donne mes impressions.
1. Luchaferian Rites – Profane Luchatanic Attack
Style : Lucha Libre Black Metal
Origine : Tijuana, Mexique.
Date de sortie : 31 octobre 2020
Format : Digital sur Bandcamp (Gratis) et cassette limitée via Appalachian Noise
Records (toujours disponible en ce moment).
Luchaferian Rites est un groupe qui vient tout juste de faire son apparition sur la scène Black Métal et ils cognent fort avec une première sortie sur Appalachian Noise qui décrit sa musique comme étant la résultante de si Bathory et Hellhammer avaient aimé la lutte mexicaine. Est-ce qu’il a totalement raison? Je n’en suis pas certain.
Profane Luchatanic Attack expose un beat assez prometteur qui est bien ancré dans son concept de lutte. Tout au long de l’écoute, des références sont faites à ce monde assez coloré. On entend des cloches et on a même l’impression que la formation chante en plein milieu d’un ring pendant toute la durée de l’album. Toutefois, musicalement parlant, malgré un côté assez intéressant, ce n’est pas à se frapper la tête sur un mur de béton. Le produit fini est assez cacophonique, et il est assez difficile de cibler quelque mélodie que ce soit. Cela étant, ça concorde avec leur concept et c’est probablement pourquoi je me plait toujours à aller réécouter cet effort à l’occasion.
https://luchaferianrites.bandcamp.com/album/profane-luchatanic-attack
2. Mäleficentt – Night of Eternal Darkness
Style : Black Metal
Origine : Huntington Park, Californie
Date de sortie : 13 octobre 2020
Format : Digital sur Bandcamp (Gratis), cassette limitée via Night of the Palemoon (Sold Out), 12 pouces via ASRAR (Sold Out, mais dispo dans certaines distros et abordable sur Discogs).
Mäleficentt existe depuis 2008 et Night of Eternal Darkness est son deuxième long jeu (2019 et 2020) en plus de plusieurs démos et compilations qui ont vu le jour au fil des années. Je ne connaissais pas ce groupe, mais lorsque j’ai vu sur Instagram que beaucoup de labels et de groupes qualifiaient cet album comme étant « leur top 1 de l’année », je n’ai pu faire autrement que de me garocher dessus.
Chose certaine, la musique du californien saura son auditoire en raison de plusieurs points forts. Les mélodies sont accrocheuses, la vitesse d’exécution est rapide sans toutefois être étourdissante et on se sent rapidement très confortable dans ce son qui ne déroge pas des sentiers battus, mais qui sait captiver. Étant un grand fan de métal plus « raw », j’ai été conquis par la qualité de production qui est ni trop propre, ni trop crasseuse. Mon point fort de cette sortie est le vocal de Y.E. qui maitrise cet aspect crucial du produit fini. Il nous emmène dans plein de registres et il transmet bien les émotions sans nuire au reste des instruments. À ce moment, je me suis posé la question : « Est-ce que c’est vraiment l’album de l’année? ». Malheureusement, je dois avouer que ça en prendrait pas mal plus pour incruster mon top 5 et remporter la pole position. Par contre, je le conseille fortement à tous les amateurs du genre qui recherchent une belle expérience.
https://nightofthepalemoon.bandcamp.com/album/night-of-eternal-darkness-np-xiii