C’est quoi Le Métal de A à Z? Simplement ma chronique hebdomadaire où je vous partage mes coups de coeur métalliques, le tout en ordre alphabétique! À chaque semaine : une nouvelle lettre, un nouveau band! Je vous décris brièvement les groupes et je vous parle surtout des raisons pour lesquelles ils me font tripper.

Je vais le dire d’emblée, le groupe de cette semaine n’est pas mon choix #1. J’avais déjà fait mon choix depuis un bon bout de temps, mais vu ma récente découverte que les membres du groupe en question ont des opinions hautement discutables (lisez ici des opinions de marde qui n’ont pas de bon sens), j’ai dû changer de groupe à la dernière minute. Et sérieusement, et je suis sûr que vous vous en doutez déjà, trouver un groupe de dernière minute qui commence par la lettre X, bah c’était chiant! Heureusement, je suis retombé sur une formation qui avait un peu passé sous mon radar et qui au final s’écoute assez bien quand on est de mauvaise humeur (ça tombait juste bien de mon côté!). Donc sans plus tarder, je vais vous jaser du groupe de death/doom/hardcore américain Xibalba!

Le groupe a été fondé en 2007 à Pomona en Californie et a quatre albums à son actif : Madre mía gracias por los días (2010), Hasta la muerte (2012), Tierra y libertad (2015) et Años en infierno (2020)

Le groupe est formé de :

Scott Fahey (guitare)

Jason Brunes (drums)

Brian Ortiz (guitare

Nate Rebolledo (vocals)

Eric Netto (basse)

Comme vous avez sûrement pu déjà le constater, tous les albums ont des noms espagnols. Et c’est pas seulement les noms d’albums en fait, une grande partie des noms de chansons le sont également. Pour ceux qui se posent la question, la bonne façon de prononcer le nom du groupe c’est « Chibalba » (au moins vous allez sortir de cette chronique-là plus cultivé(e)s). Ce que j’aime surtout chez Xibalba, c’est leur sonorité vraiment pesante qui mélange habilement le death, le doom et le hardcore. J’affectionne particulièrement leur dernier album Años en infierno par la qualité de sa production qui détonne grandement avec les albums précédents.

C’est justement de cet album-là dont je vais le plus parler (vu que c’est celui que j’ai le plus écouté dans ce si court lapse de temps, je m’en excuse). Dès les premières notes de La injusticia, on sait déjà qu’on a affaire à du lourd! En fait, tous les instruments sont pas mal dans le tapis sans pour autant saturer et donner un résultat vraiment dégueux. Le mélange de genre que j’ai mentionné plus haut fait d’ailleurs toute la différence. C’est comme si vous preniez les groupes Fuming Mouth ou encore Creeping Death et que vous ralentissiez le tempo d’une bonne coche. Mais n’ayez crainte, on a aussi des pièces beaucoup plus rapides comme Santa Muerte et Años en infierno.

Si vous me demandiez quelle est la meilleure chanson de l’album mon choix s’arrêterait tout de suite sur Saka. On a ici une pièce entièrement instrumentale avec un intro avec des percussions tribales, puis viennent les gros riffs lourds qui pourraient vous faire penser à Bloody Roots, mais détrompez-vous, ce n’est pas le cas! Si le groupe avait utilisé ces percussions-là plus souvent sur cet album, mon appréciation aurait été encore plus grande! Par contre, je suis encore mitigé sur les deux pièces de la fin, Abismo Pt.1 et Abismo Pt.2 qui sont beaucoup plus mellow avec des cleans vocals et des guitares cleans. Est-ce que c’est mauvais? Pas du tout, c’est juste que ça détonne pas mal avec le reste de l’album.

Xibalba ont vraiment sauvé ma chronique cette semaine et malgré le chemin tortueux qui m’a amené à la lettre X, on peut dire qu’on a un happy ending! Si vous aimez le metal pesant et gras, ça risque d’être à votre goût!