En théorie, je voulais te pondre une analyse complète, donc de plus de 500 mots sur ce nouvel album de la formation américaine Immolation avec cette production du nom de Acts of God. Ne crains pas, le groupe n’a aucunement dévié de sa trajectoire habituelle. Ce qui me confirme que je n’ai aucunement besoin de te dresser un long billet interminable face à la pertinence de cet enregistrement.
Évoluer tout en demeurant le même. C’est le crédo de cette formation qui ne cesse de rester du Immolation depuis plusieurs décennies. C’est encore Paul Orofino qui demeure derrière la console, l’équivalent de leur George Martin pour les Beatles, dans un sens.
En restant semblable, Immolation ne fait que satisfaire son public de base, tout en ayant cette facilité à aller chercher une nouvelle horde de métalleux car au niveau qualité abyssale death métallique, Acts of God se veut à point!
Fidèle à son habitude, Ross Dolan y va de son feulement rempli de souffre. C’est comme entendre le souffle chaud qui émane d’un incendie majeur, un roucoulement qui te donne froid au cou, malgré la température fulgurante qui en émane.
Les guitares demeurent lourdes et lors des parties plus frontales, nous apprécions la touche très moyen-orientale qui découlent des mains de Robert Vigna, grand vizir de la guitare sur des chansons comme The Age of No Light, Blooded et When Halos Burn.
Album qui comporte 15 chansons pour 53 minutes, Act of Gods est un album qui ne propose aucune fioriture, aucun remplissage mais que des actes gutturaux et sulfureux.
Dois-je vraiment encore essayer de vous convaincre face à un groupe qui n’a pas sorti un album mauvais et ce, depuis 30 ans?
Non, cet exercice serait futile… et j’en suis à 312 mots!
Disponible le 18 février sur Nuclear Blast.