Lundi soir, il faisait un froid polaire sur Terrebonne. Sur le Québec en général quand j’y repense. Malgré tout, il demeure important de marcher, de prendre ma petite marche de pépé en soirée. Je m’attrique, prépare mon iPod et je quitte sans perdre de temps car le couvre-feu me guette, même dans un quartier qui se veut aussi tranquille que le mien.
En guise d’accompagnement musical, j’ai décidé d’y aller avec un oublié de 2021. Un album qui est sorti en milieu de décembre, alors que nous étions en pleine préparation des fêtes… ou en pleine tempête omicron.
Effectivement, l’album Deiform de Funeral Mist risque de faire beaucoup plus de vagues en ce début d’année 2022 étant donné sa fraîcheur, son effet de nouveauté en plus de son audace.
Sachant qu’il a été lancé par le label français Norma Evangelium Diaboli, il est prévisible que cet album puisse contenir un metal noirci surfin étant donné que cette étiquette ne propose que des produits intrépides et aucunement prévisibles.
Projet de Daniel « Mortuus » Rostén, mieux connu pour son implication vocale avec Marduk, il porte le nom de guerre Arioch lorsqu’il doit être identifié à Funeral Mist. C’est son projet et c’est son sang et sa sueur qui perlent sur tous les instruments (sauf les percussions) enregistrés sur Deiform.
Puissant et tonitruant, on remarque rapidement la signature typique du genre avec des percussions impétueuses, des guitares acérées et une voix acariâtre. À l’exception que sur chacune des chansons, nous retrouvons des ajouts particuliers qui viennent pimenter la sonorité de Funeral Mist, sans la travestir.
Que ce soit une chorale d’enfants sur Children of the Urn, un jeu de guitare digne d’une collaboration avec Daron Malakian de System of a Down sur les premières mesures d’Apokalyptikon ou les nombreux changements de registre sur la pièce titre, cet album demeure varié sans pourtant nous égarer.
Avec le froid de janvier, cet album se prend vraiment bien… surtout avec un produit houblonné de chez 8e Péché.
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Photo: NG