Six ans après la sortie de Wildfire, Never Surrender, le 6e album complet de Deströyer 666 en 25 ans, atterrissait sur les tourne-disques, en décembre dernier. Quelques mois plus tard, le groupe de black trash métal né en Australie, puis relocalisé sur le Vieux Continent, sillonnait les routes d’Europe en tournée. D’autres dates sont prévues de l’autre côté de l’Atlantique, en Scandinavie, dès cette semaine, puis plus tard cette année en Espagne et en Amérique du Sud. Rien plus proche de chez nous pour le moment, mais qui sait, les vents pourraient tourner…Entre deux tournées, leur frontman, guitariste et fondateur, KK Warslut, a accepté de répondre aux questions écrites d’Ars Media, sans exceptions, sans détour et souvent avec humour. Le tout a été traduit de l’anglais (incluant les citations en exergue).
On discute de la notion de liberté, de littérature et d’histoire, le tout ponctué de récits de naufragés et d’une virée dans des eaux infestées de requins. Oh et aussi, accessoirement : la musique elle-même, le dernier album, la plus récente tournée, les ingrédients d’un bon show, la création artistique infusée de testostérone, et pourquoi votre prochain album ne devrait vraiment pas dépasser 40 minutes…vous aurez été prévenus.*
Crédit photo (ci-haut) : Sonja Chantik
Ars Media – La première tournée européenne après le lancement du dernier album Never Surrender s’est terminée à la fin mars, avec plusieurs dates affichant complet. Quel était le point culminant de celle-ci pour vous?
KK – On a eu plusieurs moments forts, mais j’ai dû prendre ça plus tranquille après un moment, car ça commençait à abîmer ma voix. Sinon, c’est toujours surprenant et une leçon d’humilité d’avoir des gens qui viennent à un concert, mais d’avoir autant de spectacles à guichets fermés? Ouais, on peut juste être reconnaissant. La prochaine fois je vais demander à l’organisateur de réserver des salles plus petites pour qu’on ait encore plus de spectacles qui affichent complet.
Ars Media – Never Surrender, Guillotine, Pitch Black Night, etc. faisaient partie du nouveau matériel joué. Quelle réception a-t-il reçu des spectateurs?
KK – Ça dépend d’où tu joues et d’à quel point ils connaissent le nouvel album. Guillotine semble être devenu un favori de la foule.
Ars Media – Metal and Hell, un digne hommage à KAT et Roman Kostrzewsky qui a rendu l’âme dernièrement : la chanson a été jouée à quelques reprises, notamment durant les spectacles en Pologne. Quand as-tu entendu le légendaire groupe de métal polonais pour la première fois et qu’est-ce qu’il signifie pour toi?
KK – Ça devait être en 1991… un ancien camarade de Corpse Molestation, Damon, m’avait remis une copie. J’ai immédiatement adoré. Six ans plus tard j’ai réussi à tomber sur une version originale en LP a une merdique foire du disque. J’étais là depuis déjà cinq infructueuses heures, traînant avec moi ma blonde désintéressée, espérant trouver juste un foutu disque pour faire en sorte que tout le trajet en vaille un peu la peine. Mon désespoir était tel que j’ai même commencé à fouiller les corbeilles de disques non-métal en solde, quand soudainement j’ai trouvé Metal and Hell de KAT en assez bonne condition pour un gros trois piasses. Pour ma blonde, c’était un des moments les plus heureux de notre relation de couple, car ça voulait dire qu’elle pouvait enfin foutre le camp de là. Pour être honnête, j’en avais aussi marre à mort de cette place. C’était une fin heureuse (happy ending) sans que personne ne se salisse trop les mains.
Ars Media – Rien ne dure éternellement. Quand le temps viendra de jouer une reprise de Deströyer 666, quelle chanson devraient-ils jouer et qui la joueraient dans le monde idéal?
KK – N’importe qui ayant les couilles de la jouer.
Ars Media – Pourquoi et comment Deströyer 666 a réussi à rester pertinent pour près de 30 ans? C’est impressionnant, d’autant plus qu’il y a eu plusieurs changements au niveau des membres de la formation?
KK – J’ai absolument aucune idée mate. Mais en ce qui concerne les changements de line-up, je commence à comprendre pourquoi les gens trouvent qu’ils changent souvent, et en regardant les pochettes de disques uniquement, ça fait du sens. Mais de ma perspective, les changements surviennent en cycles d’une dizaine d’années, donc ils paraissent vraiment lents. Shrapnel était avec moi pour environ 15 ans, Mersus 10 ans, Ro 8 ans, Felipe est membre du groupe depuis près d’une décennie. Alors, ouais, de mon point de vue, ce sont des cycles d’une décennie, et il y a des chances qu’ils aient duré plus long que la majorité des relations de couple de vos lecteurs.
Ars Media – Dans une entrevue accordée il y a une vingtaine d’années, tu as affirmé : « Personne ne sonne comme Deströyer alors que la majorité des groupes aujourd’hui ressemblent à quelqu’un d’autre ». Est-ce que c’est encore vrai selon toi et pourquoi?
KK – Probablement, mais pour être honnête, je n’écoute pas assez de nouveaux groupes pour me prononcer. Mais quand j’en écoute, ouais je pense qu’il y a encore du vrai là-dedans. Pourquoi? Il se pourrait qu’ils soient trop talentueux. Dans le sens qu’ils seraient des musiciens tellement bons, qui ont appris leur art si bien en jouant les chansons de leurs groupes préférés, qu’ils sont incapables de jouer autre chose. Tu vois, je n’étais jamais musicien assez doué pour faire ça.
Ars Media – Lors de la dernière tournée, vous avez mentionné un possible album live en réalisation. Pouvez-vous nous en dire plus?
KK – Ouais, ça pourrait arriver, ou pas. Il n’y a pas encore de plans bien arrêtés pour le moment.
Ars Media – Quelques dates en Scandinavie sont prévues en mai. Quoi d’autre avez-vous à l’agenda pour les prochains mois?
KK – Des trucs habituels de groupes. Spectacles, etc. Pour être franc, je préfère de loin écrire de nos jours, mais en raison du hiatus standard de 6 ans entre les lancements d’albums, ça veut dire que je n’ai jamais besoin de me presser pour écrire, alors on a le temps de jouer quelques spectacles en attendant.
Ars Media – Une tournée nord-américaine est-elle sur le radar ou devrait-on rayer cette possibilité pour le moment? Je suppose que cela a quelque chose à voir avec les règles sanitaires en place aux États-Unis…
KK – Je ne pourrais pas dire. Je ne me ferais injecter aucune putain de drogue mystère dans mon bras pour entrer dans n’importe quel putain de pays. Aucun spectacle, aucun éloge, aucun party n’en vaut la peine. Alors si ça veut dire que je ne vais jamais revoir l’Amérique du Nord, qu’il en soit ainsi. S’ils arrêtent leur merde totalitaire pour quelques mois et que ça marche avec notre horaire, on le fera. Sinon, qu’ils aillent se faire foutre. Postscript : j’ai entendu dernièrement que les États-Unis ont laissé tomber leurs conneries de restrictions, alors peut-être que ça arrivera.
Ars Media – Le vinyl 7” Bitter Scorn / I Speed at Night lancé durant la dernière tournée a un son plus old school heavy metal. Est-ce une nouvelle direction musicale qu’on pourrait voir le groupe entreprendre?
KK – Peut-être, je n’ai pas encore décidé et je ne prévois pas décider, j’écris tout simplement, et de ce qui sort, le groupe décide si c’est gagnant ou à jeter. Et les autres gars fonctionnent de la même manière. Beaucoup de stock a été rejeté en cours de chemin. On a laissé tomber des chansons de la session d’enregistrement à la dernière minute, parce que je ne voulais pas que l’album dépasse 40 minutes, car les albums plus longs que 40 minutes sont écrits par des connards prétentieux narcissiques. En tout cas, c’est ce que ma mère dit. Elle m’harcèle encore sur le fait qu’Unchain the Wolves était si long.
Ars Media – Wildfire ou Never Surrender portent bien leur nom. Wargod, Trialed by Fire, Lone Wolf Winter reçoivent généralement une réaction massive de la foule. Sons of Perdition est absolument sauvage. Etc. Le point ici étant que Deströyer 666 est absolument un groupe qu’on voudrait voir et entendre en live. Comment vous préparez vous pour une tournée? Qu’est ce qui donne un excellent spectacle versus une performance peu remarquable?
KK – Le fait qu’on vive dans des pays différents veut dire qu’on a moins de temps pour se pratiquer. Au mieux on a 3 jours, généralement 2 jours, à la fois. C’est loin d’être l’idéal mais tu joues les cartes qui te sont distribuées. Quant à ce qui rend un spectacle mémorable? C’est un vieux cliché, mais la foule contribue massivement à cela.
Ars Media – Quels groupes avez-vous vu jouer dernièrement qui vous ont laissé une forte impression?
KK – Exciter l’an dernier en Pologne, et on a eu le privilège de jouer avec Death SS durant la dernière tournée, un maudit bon show. Hot metal, hot babes, ils l’ont la formule. Dans les heures suivant le show, en prenant quelques verres avec les gars, je me suis mis à penser, Christ, pourquoi tous les bands ne font pas ça? Mais le lendemain, dans la lueur froide de la sobriété et avec toute cette frustration sexuelle sans réciprocité pulsant dans mes veines, j’étais content que c’est juste Death SS qui le font. Ça devrait être l’exception.
Ars Media – Batavia’s Graveyard est une chanson intéressante. Le livre est bien rédigé et méticuleusement recherché. Quelle partie t’as interpellé le plus et t’as motivé à écrire les paroles inspirées de cette histoire?
KK – Je suis un passionné d’histoire, surtout les pans plus obscurs et moins connus de l’histoire. Je suis tombé sur cette histoire lorsque je dévorais les livres sur l’ère de la voile et des grandes découvertes, je m’intéressais particulièrement aux naufrages, ceux qui se retrouvaient ensuite dans des lieux désertés, etc.
Étant Australien et ayant aussi vécu aux Pays-Bas, naturellement le sujet était immensément intéressant pour moi. J’étais déjà familier avec le VOC et comment les Néerlandais étaient entrés en contact avec le continent australien plus d’un siècle avant les Britanniques.
J’avais acheté le livre quand je vivais à Copenhague en 2010, mais je ne l’avais pas encore lu, quand un membre de ma famille en Australie m’a dit au téléphone qu’il vivait proche de cette même île où les évènements s’étaient déroulés et qu’il pouvait organiser un vol vers ces îles. J’ai terminé la lecture dans le vol vers l’Australie et quelques semaines plus tard je survolais ces îles, regardant par la fenêtre les requins qui encerclaient les petits îlots. Une heure plus tard, je pataugeais jusqu’à la taille pendant 4 kilomètres dans ces mêmes eaux infestées de requins, par-dessus un récif coralien très acéré et sous un soleil de plomb, pour atteindre l’île où la dernière bataille a eu lieu, et qui abrite ce qui est présumé comme étant la plus ancienne structure européenne sur le sol australien.
C’était incroyable de marcher dans les pas de Wiebbe Hayes et ses compatriotes. Après, j’ai passé trois jours au lit avec des coup de soleil sévère, mais j’ai réussi à éviter des attaques de requin.
Alors ce qui m’a autant inspirée dans cette chanson? Principalement la philosophie du protagoniste Jeronimus Cornelisz, mais aussi l’histoire tragique de Lucrecia van der Mijlen. Le mari qu’elle avait voyagé autour du monde pour rejoindre était mort même avant qu’elle prenne le large. Il semble qu’elle était destinée à des pertes et de la tristesse avant même le naufrage et les meurtres, le viol et la servitude qu’elle a dû endurer. Et malgré le fait qu’elle a survécu ce calvaire, et qu’elle s’est remariée, son nouvel homme mourrait peu de temps après. Sa vie était un scénario tragique. Rien comparativement aux micro-agressions que les femmes modernes occidentales ont souffert il y a quelques années, mais dur quand même.
Ars Media – Le concept de liberté et de lutter contre les tentatives de la restreindre semble être un thème récurrent dans le dernier album (ex : Guillotine, Savage Rights, etc.). Pourtant, les pays dans lesquels vous vivez sont considérés parmi les plus libres dans le monde. (Évidemment quelqu’un peut vivre dans un pays dit libre et néanmoins se sentir contraint, que ce soit par la société dans laquelle il vit ou ses choix individuels, ou l’absence de ceux-ci.) Comment est-ce que vous réconciliez ces éléments? Et cette soif de liberté est-elle une bataille perdue en ce moment?
KK – Vraiment? Quand tu regardes ces dernières années les injections médicales forcées qui avaient été rendues illégales après la Deuxième Guerre mondiale à Nuremberg, les confinements qui ont empêché des gens de voir les êtres aimés mourants, l’utilisation de confinements (un terme relié au système carcéral), la collusion entre la Big Tech et le Big Governement pour censurer des millions de personnes peu importe leurs qualifications, le gel des comptes bancaires de citoyens qui s’opposent au discours approuvé par l’État? L’incitation à museler les dissidents avec les insultes, la diffamation, les pertes d’emploi et l’ostracisation. La militarisation de n’importe quoi pour instaurer la peur dans les pans de la population plus attachés à la notion de liberté.
Non, celles-ci ne sont pas les actions d’un État libre. C’est l’érosion de la liberté, une tranche à la fois. Il y a eu tellement de signaux d’alarme ces quelques dernières années. Si les gens ne les entendent pas, alors ils sont sourds et aveugles.
Ars Media – Est-ce que Deströyer 666 est une démocratie? Le groupe a un membre fondateur, et quelques changements de line-up depuis. Comment prenenez-vous les décisions?
KK – Des fois une république. Et des fois une autocratie. Mais habituellement une démocratie je dirais. De cette manière, je peux partager le blâme.
Ars Media – La tournée Never Surrender en mars incluait des spectacles aux Pays-Bas. Le dernier devait avoir lieu dans une salle de concert appelée Baroeg; avec Onslaught, Deströyer 666, Bodyfarm et Hellerium. Pour faire une histoire courte, il y a eu des plaintes au sujet de commentaires prononcés sur scène il y a quelques années et Deströyer 666 a été retiré de la programmation. Ce n’est pas la première fois que cela arrive et peut-être pas la dernière malheureusement. Vu l’impact durable de certains mots, est-ce que vous vous censurez davantage?
KK – Non je ne crois pas. Je dis ce que je veux, quand je veux. Mais pour être honnête, les quelques dernières années m’ont montré plus que jamais que la plupart des gens n’écoutent pas. C’est correct, les moutons resteront des moutons et je ne parle pas leur langage, bien excepté pour « Où est le baah? » ou « Je vais au baah, tu veux boire? »
Ars Media – Le phœnix, le loup, la nature sauvage, la luxure, la confrontation (defiance), la camaraderie, etc. – ces concepts, parmi d’autres, imprègnent une bonne partie du matériel produit au cours des années. Les paroles elles-mêmes donnent l’impression d’une quête de sens, de transformation ou d’une vie intense par-delà de la banalité du quotidien. As-tu trouvé ce que tu recherches? La chanson Mirror’s Edge du dernier album laisse l’impression d’une quête sans espoir…
KK – Mirror’s Edge, j’ai écrit la grande partie de celle-ci autour de 1999-2000. Ouais, j’ai un penchant pour le côté auteur-compositeur, un peu de réflexions philosophiques tu sais. Selon moi, ça fait partie d’être un artiste. Pas tant un artiste métal, mais c’est quelque chose auquel j’adhère. Naturellement, il n’en faut pas trop, sinon ça diluerait la testostérone, mais dans au moins une chanson par album, je m’adonne à des envolées lyriques sur les plus grandes questions de la vie, notre place dans l’univers et dans l’histoire et ce que cela aurait comme signification.
Je l’ai déjà dit auparavant, mais un disque est davantage qu’un morceau de plastique avec de la musique gravée par-dessus. C’est un carnet d’évènements, de pensées, un journal intime même. Alors les albums devraient contenir un spectre de réflexions et d’émotions, dans la limite du raisonnable bien sûr, et par cela je veux dire, en dedans des limites du genre musicale que tu as choisi de jouer.
En ce qui concerne une quête désespérée… j’aime penser l’inverse en fait, mais peut-être que cela montre mes limites comme parolier?
Personnellement, je pense que la guerre est perdue, mais je vais très certainement gagner ma bataille.
Ars Media – «Out of suffering have emerged the strongest souls; the most massive characters are seared with scars.» – une citation tirée du livre Les Ailes Brisées du poète Khalil Gibran. Est-ce possible de créer du métal excellent si l’on trouve la paix intérieure ; sans la rage, l’indignation ou des sentiments similaires, l’intensité s’estompera-t-elle? En d’autres termes, la souffrance est inévitable, mais est-elle nécessaire pour nourrir de l’art ayant une réelle signification, de la musique avec du caractère?
KK – Question intéressante. Ma pensée initiale est oui ; mais encore, est-ce que les membres d’Iron Maiden souffraient? Et on pourrait peut-être rétorquer à ceci, qu’indépendamment d’une quelconque angoisse personnelle, ils chantaient effectivement au sujet de la souffrance pas mal souvent.
Ars Media – Quand je mets les pieds chez quelqu’un, je regarde trois choses : les livres sur les tablettes, les albums écoutés, ce qui est affiché sur les murs. Quels livres est tu en train de lire, quels vinyles sont sur le tourne-disque, qu’est ce qui est fièrement affiché?
KK – Eh bien, c’est très louable de ta part mate. Je prends note aussi de la collection de livres des autres. La semaine dernière, je réfléchissais justement au fait qu’en l’espace de 20 ans, durant lesquels j’affiche, orgueilleusement j’avoue, ma collection de livres, je peux compter peut-être deux fois que les gens ont pris le temps d’en feuilleter les pages. Et ce n’est pas un euphémisme.
Le dernier livre que j’ai lu est The Apache Wars de Paul Hutton, qui est excellent pour ceux que le sujet intéresse, et en ce moment je lis The Story of the British Isles par Neil Oliver, également excellent. Le prochain sera la dernière édition du livre The Manson File de (Nikolas) Schreck ou bien peut-être la biographie de Steve Sylvester de Death SS. Mais je dois passer à travers une tablette pleine de livres reçus en cadeau, alors qui sait. Quelqu’un m’a acheté 21 Lessons for the 21st Century de (Yuval Noah) Harari, mais sa philosophie m’a donné envie de vomir, alors j’ai cessé la torture auto-infligé de passer à travers sa propagande technocratique.
Ce qu’il y a sur les murs, en jetant un coup d’œil rapide, je dirais, 98 % des trucs reliés au métal, 1 % des chiens, 1 % des amis.
Vinyle : le dernier album de Unpure. Des achats récents empilés à côté de la table-tournante : Apollo Ra, Open Fire, Stitch, Stash, Cyperus, Warlock et la compilation Dutch Steel.
Ars Media – J’essaie d’inclure une question qui n’a pas été posée avant, alors la dernière et probablement la moindre aussi : des dix plaies d’Égypte, laquelle représenterait le mieux le groupe, d’un point de vue symbolique?
KK – Je vais y aller avec celle des frogs (grenouilles), car on a un Français dans le groupe, alors pour nous, la plaie a déjà commencé.
Ars Media – Merci beaucoup et cheers à la tournée scandinave!
KK – Et merci pour les questions bien pensées, clairement vous y avez mis de l’effort. No remorse, No regrets and Never Surrender.
* Avis de non-responsabilité : Les points de vue et opinions exprimés par la personne interviewée sont les siens et ne représentent pas nécessairement ceux d’Ars Media et de ses collaborateurs.