Cette formation allemande ne cesse d’affiner sa sonorité. Si les premiers enregistrements laissaient entendre une prédilection pour le death metal, je sens qu’avec ce nouveau produit du nom de Doomsday, les intentions sont d’élargir le potentiel et d’accumuler un plus grand nombre de fans pour ainsi, se retrouver sur des tournées à plus grande échelle.
Découvert par la plupart des métalleux lors de l’événement en streaming du nom d’Isolation Festival de Century Media de 2020, nous avions tous remarqué l’intensité qui émanait de la prestation de ce groupe death metal. Mais qu’en est-il en 2022 pour Deserted Fear?
Oui, l’étincelle death métallique est encore très audible mais sur Doomsday, on peut entendre aussi un côté plus thrashy et même groové qui peut te remettre (légèrement) Lamb of God en tête. Surtout en ce qui concerne les mélodies aux guitares, les transitions et les ambiances plus subtiles qui se retrouvent bien imbriquées dans les pièces.
Nous sommes loin des comparaisons d’antan qui nous renvoyaient automatiquement vers Bolt Thrower ou Asphyx. Cet album est beaucoup plus accessible à l’oreille et, malgré le côté sombre de leur musique, nous retrouvons tout de même cette espèce de cadence galopante qui vient te titiller l’oreille.
À de nombreuses reprises, nous retrouvons un truc plus complaignant, quelque chose de mélancolique dans la chanson. Dans ce genre de metal, le tout peut devenir lourd mais Deserted Fear a cette capacité de couper la mélancolie avec une attaque plus carabinée.
Album assez linéaire, Doomsday s’apprécie comme un album à part entière. Nul besoin de te mettre un surligneur rose fluo sur telle ou telle pièce car si tu en apprécies ne serait-ce qu’une seule (comme le clip, en bas, pour Follow the Light That Blinds) tu pourras te complaire amplement avec cet album du groupe!
PS : La version spéciale de Doomsday comprend une reprise de Artifacts of the Black Rain d’In Flames.
Disponible sur Century Media.