Lars Nedland est un touche-à-tout et il a été en mesure de le prouver avec de nombreuses formations métalliques. Depuis quelques années, on le remarque amplement avec Borknagar mais il a tout de même fait son temps avec d’autres entités comme Age of Silence et Solefald, en plus d’avoir participé à une quantité astronomique d’enregistrements en tant qu’invité à la voix, aux percussions ou aux claviers. De plus, Nedland est aussi réalisateur pour la télé en Norvège. Tu te croyais occupé/e avec ta job dans l’entrepôt chez Réno-Dépôt? Tu peux lui en parler!

Maintenant, il a deux projets additionnels qu’il mène en parallèle de Borknagar. Tout d’abord, il y a White Void, une espèce d’hybride hard rock/goth chaleureux avec une touche très ‘80s. L’année dernière, il a proposé un album du nom d’Anti pour Nuclear Blast mais le tout n’a pas levé autant qu’un muffin dans le four du Tim Hortons.

Cette année, il récidive avec le côté plus obscur de la sonorité de « Void ». Effectivement, si White Void se voulait un truc bien poli et doux à la surface, Black Void se veut, quant à lui, plus rugueux à l’oreille. Son antithèse, son némésis. Par contre, étant donné la touche épique de la voix de Nedland, même lorsque plus acidulée, rien n’écorche vraiment les tympans. Le tout demeure plutôt agréable comme expérience auditive, surtout qu’une touche punk blackée est omniprésente tout au long de cet album qu’est Antithesis, nous remettant en oreilles le son de Beastmilk.

Rejeter, tout!

Sur Antithesis, Nedland fait pratiquement tout, à l’exception de quelques guitares qui proviennent de son compatriote Jostein Thomassen de Borknagar et les percussions sont de Tobias Solbakk du groupe d’Ihsahn. De plus, participation vocale de Sakis Tolis de Rotting Christ sur Dadaist Disgust en plus de Hoest de Taake qui se laisse aller le venin par-ci par-là.

De mon côté, j’ai bien apprécié cet album qui se veut une fusion pratiquement parfaite entre le son épique de Borknagar avec la fougue de Beastmilk. Rien d’extraordinaire, comme de raison, mais si les deux formations te plaisent, tu risques d’en retirer une entière satisfaction.

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Crédit photo : Jørn Veberg