Un album très personnel, envoûtant et hypnotisant. Magique.
Certains groupes ne suivent pas les modes ou les »saveurs du mois » et se préoccupent plutôt de la façon d’extérioriser leur unicité.
Darkher, le projet de l’extrêmement talentueuse Jayn Maiven, est né à Londres en 2012. Un projet assez récent, mais qui a créé tout un émoi dans la sphère métal. Est-ce du métal? Certains éléments le sont définitivement, mais la musique de Darkher est très difficile à catégoriser. Une chose est certaine, les compositions sont élaborées, riches en textures et nécessitent plusieurs écoutes afin d’en discerner tous les éléments.
Un voyage calme, mais terrifiant
Jayn Maiven possède une de ces voix qui est à la fois puissante et envoûtante. La musique a plusieurs éléments se rapportant au Doom. Des riffs langoureux, des passages acoustiques et une atmosphère lourde, mais il y a beaucoup d’influences reliées au Folk aussi. Ce mélange offre un produit final auquel on n’est pas prêt initialement. Une écoute facile pendant qu’on »multitask »? Non, cet artiste mérite une écoute active où l’on peut apprécier chaque seconde.
Le premier album sorti en 2016 (Realms) a placé la barre très haute, mais est malheureusement resté dans l’ombre pour plusieurs.
Sorti tout récemment, soit le 15 avril dernier, The Buried Storm est le deuxième album de ces Londonniens. Le premier extrait, Lowly Weep, a vraiment établi ce à quoi on devrait s’attendre en terme d’ambiance pour cet album. Une beauté sinistre, une voix éthérée, une mélancolie qui englobe l’auditeur. Je me suis surpris à écouter cet album en boucle, car il me procurait un échappatoire quotidien.
Je laisse planner le mystère sur cette oeuvre fantastique. As-tu quelques minutes? Écoute ça!