Comme tu dois t’en douter, le mot Katakomba veut dire catacombes. Pas besoin de mettre le tout dans Google Translator, à moins que tu n’aies aucune notion des langues. Katakomba, c’est aussi le nom d’une toute nouvelle formation suédoise qui lancera son premier album le 29 juillet. Cette production homonyme marque un grand pas pour cette bande de jeunes loups qui aimeraient bien avoir une part du même gâteau dans lequel grignotent les Gatecreeper, Creeping Death et Undeath de ce monde!
C’est avec la même fougue que ces formations américaines que Katakomba s’enligne vers les racines du death metal tout en y allant avec une certaine touche de modernité. La distorsion du type HM-2 de Bose est au menu, question de saluer l’héritage suédois des groupes comme Entombed et Dismember. Par contre, on retrouve aussi quelques touches qui rappellent le penchant américain, car Katakomba est capable d’enligner quelques lignes mélodiques qui rappellent la technique de Chuck Schuldiner de Death.
Dès que Damnatio Ad Bestias se pointe le bout du museau, on comprend à quel endroit le groupe veut nous amener. Guitares incisives, batterie puissante et vocal caverneux fusionné avec une parcelle plus acidulée, c’est directement dans les catacombes que Katakomba nous dirige. La chanson Katakomba est plus pataude dans son enrobage et l’approche vocale est swompeuse. C’est dans la portion médiane de Tomb of the Desecrated que nous ressentons la touche Schuldiner et Left for the Vultures to Feed est totalement croustillante!
Partager la viande
Malgré une signature avec Redefining Darkness Records, Katakomba propose une attitude très DIY. Effectivement, le gros de la job est effectué par le chanteur du groupe, Fabian Brodén (aucune parenté avec Joakim de Sabaton), car en plus de gueuler avec Katakomba, il manipule aussi la basse, il est celui qui enregistre le groupe et celui qui a mixé l’album.
Oui, cela fait beaucoup de chapeaux à porter et parfois, le tout peut nous laisser croire qu’il y a un manque d’objectivité mais en écoutant l’album, tu ne sens pas que le tout demeure biaisé.
Katakomba semble aussi recevoir l’appui de leurs pairs plus âgés car c’est Dan Swano au mastering et en plus, nous retrouvons Niklas Sandin de Lik et Katatonia qui y va d’un solo sur Embalmed in Concrete. Et on en rajoute avec Tomas Åkvik de Lik et Bloodbath qui vient grogner sur cette chanson, question de rendre le tout encore plus salaud.
Comme premier album, le groupe propose un truc de haut calibre qui saura plaire aux amateurs du genre plus moderne autant qu’aux vieux cornets comme moi qui écoute encore Like an Ever Flowing Stream de Dismember comme si c’était une nouveauté récente, autant que Sonoran Deprevation de Gatecreeper, comme si cette production était un classique du genre!
Disponible le 29 juillet sur Redefining Darkness Records.