Certains albums sont considérés comme étant des classiques du genre métallique. Nous aimons les chansons qui meublent l’espace du vinyle, les grandes chansons qui nous ont fait connaître nos artistes fétiches et groupes favoris. Celles qui nous permettent de communiquer avec les formations, lors des concerts, le bras bien haut, hurlant à tout rompre.
Par contre, il y a certains bijoux qui demeurent oubliés, bien souvent. Des chansons en position 9 sur un total de 10 chansons. Ou même la onzième sur un grand total de 11. Des pièces qui méritent un certain détour mais avec le temps, qui sont restées pratiquement dans le néant, éclipsées par les gros canons qui se sont retrouvés en rotation excessive.
Pour les amateurs de passage, il n’y a que les grands succès qui comptent mais certaines pièces demeurent des monuments pour les vrais maniaques de certaines formations.
Dans cette nouvelle chronique, nous allons tenter de vous faire découvrir (ou redécouvrir) certaines chansons qui se sont perdues avec le temps, soit par manque d’attention musicale ou tout simplement, par l’inattention métallique!
Voici nos choix pour cette vingtième chronique:
Mastodon avec “Where Strides the Behemoth” de Remission (Yanick Klimbo Tremblay)
Ce premier album de Mastodon est vraiment plus cru que leurs parutions des dernières années. À l’époque, le groupe y allait avec une intensité remarquable, beaucoup moins progressive. Si les deux premières chansons de l’album, Crusher Destroyer et March of the Fire Ants, ont su modeler la réputation du groupe comme étant une horde de vils déprédateurs, c’est surtout avec Where Strides the Behemoth que je me complaisais. Chanson bien montée, elle se voulait hargneuse mais le passage plus céleste aux guitares me permettait de faire du air guitar et ce, intensément. La voix de chacal de Troy Sanders ajoutait un enrobage vinaigré à cette pièce massive.
Enslaved avec “Isoders Dronning” de Frost (Kevin Tadeusz)
Un de mes groupes favoris toutes catégories confondues est Enslaved. Leur immense discographie est passée par plusieurs changements de styles mais qui, malgré tout, est demeurée exceptionnelle.
J’ai un petit faible pour leurs nouveaux albums (2004+), mais les classiques restent des albums qui se retrouvent souvent sur ma platine. Frost est un de ces albums intemporels qui aura toujours une place dans mon cœur. Grutle Kjellson est un de mes chanteurs favoris, combiné à des compositions variées qui s’éloignent par moment du Black, cet album s’écoute très bien tout en nous donnant beaucoup de variété.
Isoders Dronning, mon Oubliée, présente plusieurs changements de tempo et offre beaucoup à nos oreilles sur près de 8 minutes de bonheur!
Sur ce, allez-vous faire les oreilles sur nos suggestions!