Certains albums sont considérés comme étant des classiques du genre métallique. Nous aimons les chansons qui meublent l’espace du vinyle, les grandes chansons qui nous ont fait connaître nos artistes fétiches et groupes favoris. Celles qui nous permettent de communiquer avec les formations, lors des concerts, le bras bien haut, hurlant à tout rompre.
Par contre, il y a certains bijoux qui demeurent oubliés, bien souvent. Des chansons en position 9 sur un total de 10 chansons. Ou même la onzième sur un grand total de 11. Des pièces qui méritent un certain détour mais avec le temps, qui sont restées pratiquement dans le néant, éclipsées par les gros canons qui se sont retrouvés en rotation excessive.
Pour les amateurs de passage, il n’y a que les grands succès qui comptent mais certaines pièces demeurent des monuments pour les vrais maniaques de certaines formations.
Dans cette nouvelle chronique, nous allons tenter de vous faire découvrir (ou redécouvrir) certaines chansons qui se sont perdues avec le temps, soit par manque d’attention musicale ou tout simplement, par l’inattention métallique!
Voici nos choix pour cette dix-neuvième chronique:
Dimmu Borgir avec “A Succubus in Rapture” de Enthrone Darkness Triumphant (Yanick Klimbo Tremblay)
Changement de logo, qui se voulait plus lisible. Couverture qui faisait beaucoup plus dans la modernité de l’époque, il fallait comprendre qu’il se passait un changement chez les Norvégiens. Sonorité beaucoup plus ouverte, une maîtrise du genre qui nous amenait un Dimmu Borgir qui allait terminer les années ‘90 avec un tout nouveau souffle, beaucoup plus symphonique dans son approche. Alors que certains voient une formation qui tourne le dos aux racines du genre, d’autres embrassent cette sonorité grâce à des titres comme Mourning Palace, Spellbound (By the Devil) et In Death’s Embrace. Pour terminer cet album, la troupe de Shagrath y allait avec A Succubus in Rapture, morceau plus apaisant mais qui possédait une certaine poigne. Elle se voulait toute en douceur, le clavier se étant plus féérique et les guitares accompagnaient le souffle rauque de Shagrath. Le seul défaut de cette pièce demeure le fait qu’elle se termine en fondu, plutôt que d’avoir une véritable finalité.
Opeth avec “The Funeral Portrait” de Blackwater Park (Kevin Tadeusz)
Opeth est un groupe qui a énormément évolué depuis sa création. Personnellement, j’aime bien chaque époque et son style respectif. Blackwater Park est vraiment l’album qui m’a fait tomber en amour avec le groupe. Des succès à la tonne (Harvest, The Drapery Falls, etc.) font de cet album un incontournable pour moi. Mon oubliée est The Funeral Portrait. L’introduction groovy laisse entrevoir une ouverture vers un son plus progressif. Presque 10 minutes de tempos parfois lourds, parfois légers. Le dernier 2 minutes avec son solo majestueux et ses chants en chorale sont simplement magiques. Cette chanson englobe tout ce que j’aime d’Opeth!
Sur ce, allez-vous faire les oreilles sur nos suggestions!