C’est quoi le Jukebox du mois? Tout simplement une chronique où quelques-uns de nos chroniqueurs nous dévoilent leurs coups de coeur mensuels! Ça vous permettra donc de mieux nous connaître et de découvrir nos univers musicaux! Bonne écoute!
Le choix de Maxime Pagé
Krigsgrav – The Sundering. J’ai connu le groupe Krigsgrav sur le tard avec leur album Leave No Path To Follow sorti en 2018 et j’avais vraiment hâte à du nouveau matériel. C’est finalement arrivé cette année avec The Sundering et, honnêtement, je pense que ça va faire partie de mon top de 2021. On a ici un band de black metal avec une touche très mélodique mais aussi très mélancolique et, pour moi, c’est un mélange parfait!
Le choix de Nathaniel Boulay
Jinjer – Wallflowers. Le quatuor ukrainien revient en force avec un nouvel album qui défonce tout sur son passage. Juste la pièce d’ouverture est assez pour me décoiffer tous les cheveux que j’ai plus. Tatiana Shmailyuk étend son registre tant dans ses chants que dans ses cris. La musique est toujours aussi puissante et on se rappelle rapidement que la versatilité de tous les membres est incontestable. C’est lourd, c’est le fun; un vrai petit bijoux! La fin de l’été s’annonce particulièrement solide.
Le choix de Louis-Olivier B. Gélinas
1914 – Where Fear and Weapons Meet. La formation ukrainienne 1914, après nous avoir gratifiés du merveilleux album The Blind Leading The Blind en 2018, nous reviendra en octobre avec un opus fort attendu par plusieurs, dont votre humble serviteur. En attendant, on peut déjà se remplir les oreilles de cette mise en bouche à saveur blackened death/doom que constitue le premier extrait de Where Fear and Weapons Meet, mettant en vedette un Nick Holmes (Paradise Lost, Bloodbath) en grande forme vocale. Je vous conseille donc la pièce …And A Cross Now Marks His Place qui nous ramène dans la boue et l’horreur des tranchées de la guerre 14-18 et laisse présager un album d’une lourdeur malsaine bienvenue!
Le choix de Nicolas Racine
WarKings – Revolution. Je vous présente une découverte tout à fait fortuite ce mois-ci. WarKings est un groupe suisse qui fait de l’excellent power metal old school. Le chanteur a une voix qui rappelle celle de Tony Kakko, de Sonata Arctica. La production est moderne, mais le son est totalement vintage. Les musiciens sont totalement investis dans le concept et leurs personnages. Les guerriers qui sont dans la vidéo sont ceux que l’on retrouve sur scène. Chaudement recommandé aux amateurs du genre et à ceux qui veulent faire une belle découverte.
Le choix de Yanick Klimbo Tremblay
Carcass – Torn Arteries Étant donné que je me suis remis à la course, j’ai besoin d’albums qui me permettent de maintenir la cadence tout en ayant le pied léger. Ayant reçu la nouveauté de Carcass, je me devais de la tester lors de mes joggings dominicaux. Malgré la chaleur extrême, j’ai pu garder le rythme grâce à une collection de chansons d’un death metal plus mélodieux que crasseux. À date, il n’y que l’introduction de la pièce Eleanor Rigor Mortis qui me plait moins. Sinon, c’est le Carcass que l’on retrouve sur Surgical Steel et Heartwork qui meuble les 49 minutes de cet album, qui sera lancé le 17 septembre.
Le choix de Michel Perron
Elderwind – Fire. Elderwind est un groupe phare de la Russie qui nous a offert cette année son 3ème album. La formation nous a concocté une fois de plus du black métal atmosphérique et mélancolique. La première fois que j’ai écouté l’album je l’avais trouvé moins prenant que le premier opus, The Magic of Nature. Par contre, la tête bien reposée et dans une meilleure disposition la magie s’est encore une fois opérée et il s’agit d’un excellent album, je l’ai écouté 5 fois en 2 jours… un peu maladif vous me direz, mais c’est addictif. Il vous est possible d’acheter le CD en format digipak sur le bandcamp du groupe pour la modique somme de 13€. Un vinyle est actuellement en précommande chez Depths of Void. Mention très honorable à la pièce : Fires.
Le choix de PY Bédard
Crucifixion Bell – Eternal Grip of the Nocturnal Empire. Le raw black, c’est un peu comme aller au resto. Quand on en consomme trop, on se tanne et on doit se ressourcer ailleurs. Présentement, j’ai vraiment envie d’aller au resto avec mes 2 doses. Crucifixion Bell a attiré mon attention dès sa première sortie qui date de décembre 2020. À ce moment, j’avais fait “ah ben… cool” sans toutefois avoir envie d’en parler au Souterrain, ce qui m’a poussé à suivre le groupe à travers l’année que nous sommes en train de traverser. 7 mois plus tard, quand l’album dont il est présentement question a vu le jour, j’ai, comme dirait l’autre “pogné ma puff”. Le vocal est torturé à souhait, certains moments plus expérimentaux sont inquiétants et que dire des mélodies! Les “riffs” les plus accrocheurs et sanglants les uns que les autres s’enchaînent avec le son incessant du batteur qui viole le dôme de sa cymbale ride. Un des moments forts de l’écoute est quand le chanteur crie “ETERNAL GRIP… OF THE NOCTURNAL EMPIRE” juste en débutant la deuxième pièce. J’ai eu un frisson exactement comme quand j’écoute Under The Black Sun de Judas Iscariot.
Bref, Crucifixion Bell est définitivement un nouveau joueur à guetter sur la scène raw black qui est toujours aussi florissante.
Le choix de Sarah Luce-Lévesque
Gaerea – Limbo. C’est en effectuant la critique d’un album de TRNA que je suis tombée sur ce groupe portugais. Le chanteur de la formation y effectue une collaboration et j’ai été agréablement surprise. Ce n’est pas une nouveauté, c’est sorti l’an dernier, mais je me suis empressée d’aller me claquer la discographie (deux albums et un EP à leur actif). Ce jeune groupe créé en 2016 nous offre un black metal assez brutal impliquant un grand souci du détail. Les lyrics sont intelligents et leur imagerie est très mystérieuse et assez remarquable, Ça vaut le détour. Voici Null.
Le choix de Matrak Tveskaeg
Sarastus – The Deceased Dwell in Darkness [EP]. Encore une fois, la Finlande a su gagner mon coeur. Ce EP paru en 2019 est venu gratter mes cordes sensibles à plus d’une soixantaine de reprises ce mois-ci. Il n’y a aucune longueur et les pièces sont consistantes, tout est à sa place et bien rendu. Le souci du détail dans les harmonisations/arrangements en fait, selon moi, une œuvre à part entière, n’en déplaise à ceux qui n’affectionnent pas particulièrement le format des mini-albums. Enfin, que dire du choix de l’imagerie qui accompagne l’opus si ce n’est qu’il reflète très bien l’atmosphère musicale.