C’est quoi Le Métal de A à Z? Simplement ma nouvelle chronique hebdomadaire où je vous partage mes coups de coeur métalliques, le tout en ordre alphabétique! À chaque semaine : une nouvelle lettre, un nouveau band! Je vous décris brièvement les groupes et je vous parle surtout des raisons pour lesquelles ils me font tripper.

Plus mes chroniques avancent, plus ceux qui me lisent savent qu’en plus de mon amour pour le melodeath, j’ai un gros faible pour le doom metal. Mais je ne parle pas ici du doom metal old-school ou encore du doom américain souvent mélangé avec du stoner. Ce que j’aime, c’est le doom européen allant du melodic doom/death jusqu’au doom rock (ou depressive rock). Et c’est justement avec le band de cette semaine que j’ai découvert le genre il y a de cela plusieurs années. Cette semaine, je vous jase du groupe Katatonia!

Le groupe a été fondé en 1991 à Stockholm en Suède par Anders « Blakkheim » Nyström et Jonas Renkse. Le groupe compte onze albums à son actif : Dance Of December Souls (1993), Brave Murder Day (1996), Discouraged Ones (1998), Tonight’s Decision (1999), Last Fair Deal Gone Down (2001), Viva Emptiness (2003), The Great Cold Distance (2006), Night Is The New Day (2009), Dead End Kings (2012), The Fall Of Hearts (2016) et City Burials (2020).

Le groupe est composé de :

Anders Nyström (guitare, vocal)

Jonas Renkse (vocals)

Niklas Sandin (basse)

Daniel Moilanen (drums)

Roger Öjersson (guitare)

Le groupe a passé par plusieurs phases au cours de sa carrière. Ils ont commencé par un doom/death beaucoup plus cryptique avec Dance Of December Souls et Brave Murder Day pour ensuite y aller avec un doom rock plus mélancolique où le chant clair est devenu la norme. On a même eu une passe un peu prog avec l’album The Fall Of Hearts qui offrait des compositions plus complexes que ce à quoi on a été habitués dans le passé.

Si certains ne jurent qu’avec la vieille mouture du groupe, pour ma part le premier album qui m’a fait tripper était The Great Cold Distance. Avec ses ambiances éthérées mais aussi incroyablement lourdes comme avec les pièces My Twin ou encore Deliberation, c’est clairement venu chercher une corde sensible chez moi. J’ai par la suite découvert le reste de leur discographie et par le fait même une musique unique qui est aussi belle qu’horriblement glauque.

Avec un catalogue aussi bien rempli, il est assez difficile de choisir un album en particulier. Le groupe s’est fait surtout connaître à partir de Last Fair Deal Gone Down et tous les albums qui ont suivi sont excellents à mon avis. Je dois dire par contre que j’ai moins accroché sur leur dernier opus City Burials qui est beaucoup moins prenant et peut-être un peu plus simpliste au niveau des compositions. Je vous laisserai donc plusieurs extraits où vous pourrez naviguer au travers des différentes époques du groupe.

Si vous avez déjà entendu parler de Katatonia mais que vous n’avez pas encore pris le temps d’y prêter une oreille attentive, je vous conseille fortement de le faire. Ça a été une de mes plus belles découvertes musicales jusqu’à maintenant!