Ben ouin! Je change le nom de la “chronique” parce que de toute évidence, j’ai pas la discipline pour le faire hebdomadairement. Donc voilà. J’avais aussi le goût d’avoir un nom plus intéressant à mes yeux que “reprise de la semaine”. Donc, encore, voilà.
Le plus difficile avec ce billet d’une régularité douteuse n’est pas de trouver une reprise dont j’ai envie de parler. Le plus difficile, c’est de décider laquelle dont j’ai envie de parler. Des reprises, il y en a à la tonne. Il y a des artistes YouTube qui font juste ça des cover métal de tounes (rien n’est coulé dans le béton, mais je vais m’en tenir assez loin ici.)
Avançons.
Avec mes autres billets ainsi que mes critiques d’albums ici, vous avez peut-être décelé un léger penchant pour l’industriel. Et bien, braves Sherlock Holmes que vous êtes, on ne peut effectivement rien vous cacher! Aujourd’hui je vous parle d’une reprise que j’aime bien, parce qu’elle est bonne et parce qu’elle est d’un de mes groupes fétiches. Ce sont les légendaires Skinny Puppy et la pièce Assimilate reprise avec brio par Daron Malakian and Scars on Broadway.
Si vous ne connaissez pas Skinny Puppy, ne vous en faites pas, vous n’êtes pas seuls. Assimilate est probablement un des plus grands classiques de ce groupe canadien. Ils étaient de la partie lors du Rockfest avec Ministry et Fear Factory en 2015. Ces gars-là ont eu une incroyable influence sur la scène musicale internationale. Beaucoup des groupes que vous connaissez aujourd’hui et qui utilisent de l’électronique vont les citer comme influence, dont Nine Inch Nails et Code Orange. Assimilate ne date pas d’hier. L’album Bites sur lequel elle apparaît est sorti en 1985.
Vous avez plus de chances de connaître Daron Malakian et Scars On Broadway, le célèbre guitariste de System Of A Down et son projet “solo”. La reprise qui nous intéresse nous arrive tout droit de son 2e opus : Dictator.
Le cover est bien fait. On garde essentiellement la structure de la pièce avec sa cadence en triolets, bien qu’un peu plus rapide, mais on rajoute une sauce bien reconnaissable de Daron : la guitare et sa voix. Voix qu’il alterne entre le chant et le cri. On est loin de la performance vocale de Ogre de Skinny Puppy et c’est parfait ainsi parce que ce sont des voix uniques qui méritent de le rester, selon moi.
Alors voilà : pièce classique d’un groupe fétiche reprise par un artiste reconnu qui l’a merveilleusement bien adaptée. Que demander de plus?