Pupil Slicer. Juste le nom du groupe est assez pour faire grimacer ceux qui n’aiment pas se mettre des verres de contact. C’est tout nouveau avec un premier LP. Tout frais, tout droit sorti d’Angleterre et c’est l’équivalent d’une claque dans la face avec une main de robot. Ça déménage!
Je suis tombé par hasard sur Pupil Slicer le lendemain de la sortie de Mirrors. On parlait d’un mélange de Code Orange, Spiritbox et Dillinger Escape Plan. Ça en prenait pas plus pour piquer ma curiosité. Sur leur page Facebook, on parle de Mathcore/Deathgrind/Powerviolence. Peut-être… j’ai aucune idée c’est censé sonner comment ces appellations-là. C’est pas doux en tous cas!
C’est inusité comme son pour moi. Je savais pas à quoi m’attendre et j’ai été servi en confusion. Ça fesse pas à peu près. Tout le monde se déchaîne joyeusement. Personnellement, je trouve qu’il y a trop de parties différentes dans chaque pièces, au point où je devais regarder où j’en étais rendu pour savoir si c’était une autre chanson ou la même. Ça manque de cohésion selon moi. C’est super intéressant, méprenez-vous pas, mais un peu trop décousu à mon goût. Peut-être que c’est mes oreilles de novice en Mathcore/Deathgrind/Powerviolence qui font défaut et qui nécessitent une pente plus douce pour me rendre à ce point-là.
Malgré toute cette complexité, j’apprécie Mirrors somme toute. C’est nouveau et ça continue de m’intriguer même si je ne comprends pas tout ce qui se passe. Certaines parties des pièces sont intéressantes et, pour moi, donneraient des chansons incroyables si elles étaient poussés à fond. En ce moment, je trouve que ça ressemble plus à un regroupement d’idées qu’à des pièces structurées. Encore là, pas impossible que ce soit juste mon cerveau de néophyte qui fasse défaut.
On découvre et on avance à tous les jours.
Je ne doute aucunement que beaucoup trouveront leur compte avec Pupil Slicer et leur album Mirrors. On remarque rapidement que les membres sont des musiciens de grand talent qui maîtrisent leurs instruments avec brio. Kate Davies s’égorge allègrement et manie sa guitare avec une solidité redoutable qui en laisseront plusieurs pantois. Luke Fabian s’époumone tout autant et laisse sa basse le soin d’abattre les murs du voisinage. Josh Andrews nous martèle brutalement avec une versatilité désarmante dernière ses drums. Un trio à ne pas prendre à la légère.
Super découverte néanmoins et je suis certain que Pupil Slicer se feront rapidement de nouveaux adeptes. Pour une première sortie sur Prosthetic Records et leur arrivée dans la cour des grands, je dirais que c’est plutôt réussi.
Bonne écoute!
Note: 5/10
Pièce préférée: Collective Unconscious
Tracklist:
1- Martyrs
2- Stabbing Spiders
3- L’Appel Du Vide
4- Panic Defense
5- Husk
6- Vilified
7- Worthless
8- Wounds Upon My Skin
9- Interlocutor
10- Mirrors Are More Fun Than Television
11- Save The Dream, Kill Your Friends
12- Collective Unconscious