Je pourrai dire que mon mois de février aura été plus que productif au niveau entretiens car en moins d’une semaine, j’ai eu l’occasion de m’entretenir avec deux monuments de la scène métallique norvégienne. Effectivement, comme vous avez pu le lire la semaine dernière, j’ai pu effectuer une entrevue avec Ihsahn et la semaine d’après, c’était Øystein G. Brun (avant-dernier sur la photo) de Borknagar qui se retrouvait dans mon écran Zoom, pour une bonne trentaine de minutes, question de parler du nouvel album qu’est Fall. Des opportunités du genre, cela n’arrive que très rarement dans la vie d’un scribe métallique et je me devais de répondre présent pour les deux entretiens. Entrevue avec Øystein G. Brun, guitariste, producteur et cerveau derrière Borknagar.
Tout comme avec Ihsahn, il n’y a aucun retard de connexion pour cette réunion Zoom. La caméra s’ouvre, les présentations d’usage, une gorgée de vin pour Øystein (c’est en soirée chez lui, avec 6 heures de décalage) et moi, j’en suis à mon troisième café de la journée.
C’est le douzième album pour Borknagar. J’aime vraiment Fall, c’est un album complet. Je crois qu’il est plus linéaire que pouvais être True North. Sur Fall, il n’y a pas de pièce comme Voices ou Lights. Voices est une chanson tellement apaisante et Lights, c’est presque du gros hard rock d’aréna. Quel était l’état d’esprit lors de la création de Fall?
Merci bien. Tu sais, qu’est-ce que je pourrais bien te dire? Oh, j’ai un appel, c’est Vortex. Je le rappellerai, hahahha! Donc, cet album qu’est Fall a été une aventure, tout simplement. Une aventure musicale. L’aventure Borknagar remontre à 1994 environ. Je faisais mes trucs de mon côté et j’avais vraiment en tête de créer mon propre univers musical dans le sens que je voulais développer mon indépendance musicale, et tout ce qui pouvait l’entourer. C’est pourquoi j’ai décidé d’utiliser mon véritable nom, pas de pseudonyme. C’était clair qu’en tant que groupe, nous n’allions pas utiliser d’artifice, aucun maquillage et de plus, notre nom qu’est Borknagar ne veut absolument rien dire. Je ne voulais pas revendiquer un nom ou appellation. J’ai toujours voulu repousser les barrières, défoncer les limites musicales. D’atteindre de nouveaux horizons et d’étendre mes horizons musicaux, c’est le genre de défis envers lesquels je m’identifie, même encore aujourd’hui. C’est le genre de mentalité que je cultive depuis le début du groupe, et je peux te confirmer que l’état d’esprit pour Fall se voulait le même. Par contre, je peux te dire que les temps dans lesquels nous vivons, cela se voulait aussi une inspiration. Je suis père, je vois mes enfants grandir et évoluer. C’est une époque qui se veut particulière. La nature donne mais la nature reprend aussi. Nous ne voulions pas virer totalement Greenpeace avec cet album ou d’y aller avec un agenda politique, nous ne voulons pas tomber dans les discours religieux. Nous évitons cela. Il faut que la musique soit au-dessus de tout ça, vraiment. La situation actuelle en Europe est inquiétante avec la guerre en Ukraine, la Russie, la pandémie de 2020 et tous les enjeux environnementaux. De mon point de vue, en Norvège, c’est vraiment inquiétant et tout cela s’est retrouvé dans la boîte d’inspiration pour Fall. Pas directement, mais tout cela a eu un impact indéniable. Quand les gens me demandent maintenant ce qui m’inspire pour ma musique, je réponds tout simplement : la vie. J’en suis rendu là, justement. Tout ce qui l’entoure, les hauts et les bas, les différentes facettes et tout ce qui m’entoure. Tu vois, c’est encore présent. C’est toujours là, cette curiosité musicale, cet esprit aventurier dans la musique. D’escalader une nouvelle montagne, d’en escalader une encore plus haute la fois suivante. C’est le genre d’état d’esprit que je possède et que j’ai depuis, toujours! Cela se transpose lors de la création d’un album comme Fall, justement. C’est certain qu’il faut s’asseoir à un moment donné pour pouvoir réaliser le tout, rencontrer les autres membres du groupe, d’établir le plan face à l’enregistrement et tout le bataclan qui entoure un album. C’est quelque chose que je fais et que nous faisons depuis tellement longtemps. Je ne dirais pas que c’est maintenant une routine, c’est plutôt notre façon de faire, notre façon de vivre. J’enregistre mes guitares depuis l’âge de 16 ans, c’est un apprentissage qui se veut constant et la dimension technique se précise aussi avec les années. Le fait de s’asseoir et de pouvoir enregistrer, c’est quelque chose qui se fait plus aisément maintenant.
Le titre de l’album est Fall. Avec Borknagar, la nature a toujours été un élément important. La couverture est, une fois de plus, très axée sur la nature avec cette cascade d’eau. Tu m’as parlé que l’état actuel du monde se voulait une source d’inspiration, je me demandais donc si Fall est pour la saison qu’est l’automne ou bien pour Fall, comme une chute. Est-ce en relation avec cela ou il est mieux de se faire notre propre interprétation?
Je suis plutôt le genre de gars et le genre d’artiste qui invite les gens à se faire leur propre idée, leur propre interprétation face à ce que je propose. Plutôt que de jouer le prophète en guidant avec un certain message ou idée, je laisse l’opportunité aux gens d’y aller avec leur analyse de la chose, d’analyser chaque couche et de se faire sa propre idée. C’est quelque chose que je considère important et ce, depuis les premiers albums de Borknagar. J’aime quand plusieurs idées peuvent être lancées mais qu’à la toute fin, tout finit par se réunir ensemble, même si cela est étrange! Mais pour l’album qu’est Fall, c’est effectivement une cascade d’eau, une chute. Dans la nature, l’une des choses les plus destructrices demeure la force développée par l’eau qui tombe. Cette force peut anéantir des rochers, au point tel que la Terre pourrait devenir une immense planète de sable.
Effectivement. Peu importe ce qui arrivera, la nature va toujours gagner.
Ouais. Mais aussi, comme tu le disais, cela peut être vu comme la chute de l’Homme. C’est peut-être un truc externe comme un truc interne, c’est un changement complet. Un changement de saison qui se veut drastique dans un sens, spécialement ici en Norvège. En été, c’est 25° et en hiver, nous tombons à -25°. Comme pour vous au Canada. C’est un contraste immense. Nous n’avons qu’à reculer de 100 ans et dans la région où j’habite, pratiquement un enfant sur deux mourrait en relation avec le froid intense et le manque de nourriture. Cela a rendu les gens encore plus endurants, plus forts. D’autres régions du monde ont vécu le même phénomène. Avec ce que nous vivons en ce moment, cela devrait sonner des cloches pour bien des gens et permettre aux peuples de s’unir et d’agir en équipe. C’est l’Homme contre la nature, c’est très primal ce qui se passe en ce moment. Même chose pour cet album en fin de compte, hahahha! Nous avons un angle différent face à une nouvelle façon de voir les choses, à cette nouvelle portée… Ce qui entraîne de nouvelles histoires!
Sur la couverture de l’album, au bas, est-ce une embarcation échouée, brisée? Un bateau détruit?
Oui. Tu sais, lorsque j’ai parlé avec Eliran Kantor pour la création de la couverture, je lui ai confirmé qu’il avait toute la liberté créatrice possible. Je lui ai dit deux choses : Nous voulons un portrait de quelque chose de la nature, dans un environnement sauvage et qui demeure, brutal. La force la plus brute de la nature. Ceci était la première chose. Le seconde, c’était de nous offrir quelque chose qui allait nous rappeler ou qui allait associer son œuvre avec l’humanité. Je ne voulais pas un corps sur la couverture, pas de visage non plus. Je voulais la notion de quelque chose qui a été là ou qui a combattu pour y être, pour rester. Quelque chose qui essaierait de rester. C’est ce qui se retrouve sur la couverture, c’est même sophistiqué. En regardant rapidement, certains peuvent même voir un corps, un être humain mais ce n’est pas ça. Ce sont des rochers et de l’eau. L’idée de base dérive légèrement de la mythologie nordique avec les trolls, l’absence de lumière. Dans la pénombre, si tu croyais voir un arbre brisé, c’était peut-être aussi un troll ou un fantôme. De nos jours, nous savons que ce n’est qu’un arbre brisé. Auparavant, ce n’était pas le cas, tout était ancré dans la magie et c’est pour cela que nous avons la mythologie, ce qui nous a permis de jouer avec tout cela, même pour cette couverture.
Le premier simple est pour la chanson Summits. Est-ce possible que l’on y retrouve de la slide guitar? Ou du moins, un effet de slide?
Oui, c’est possible.
C’était ton idée d’en ajouter?
Ouais, tu sais, cela fait partie du processus de création. À la base, je fais les démos, les lignes générales des chansons avec les arrangements primaires. Ce sont mes chansons, mes créations et ensuite, on ajoute les couches additionnelles. C’est comme construire une maison et d’ajouter les briques, une après l’autre. Au nom de la créativité, je laisse la porte légèrement ouverte face aux idées spontanées qui peuvent arriver d’un moment à l’autre. C’est bien d’être préparé mais il ne faut pas tout bloquer, il ne faut pas trop prévoir d’avance. Nous avons passé beaucoup de temps sur cet album qu’est Fall. J’ai fait la production dans mon studio, ici même. J’ai essayé de trucs différents, des façons différentes d’approcher la production, les sonorités des guitares et encore plus. J’ai passé de nombreuses heures à faire des tentatives, certaines ont été fructueuses, d’autres pas.
Je croyais que c’était peut-être Jens Bogren qui te dirigeait vers ce genre de tentative mais il n’a que mixé l’album, c’est bien cela?
Effectivement. Tout était enregistré avant qu’il ne soit impliqué dans le processus. Nous avons enregistré les voix et la guitare dans mon studio. Les percussions, c’est dans un studio à Oslo car je n’ai pas de place dans mon studio pour une batterie complète. Nous avons besoin d’un studio beaucoup plus vaste pour enregistrer les percussions. Mais en gros, nous sommes pratiquement autosuffisants, nous faisons presque tout par nous-mêmes. Ensuite, il ne reste plus qu’à mettre les pièces du puzzle, ensembles. Je compose, je joue de la guitare, j’écris les paroles mais je veux aussi m’asseoir dans la chaise du producteur. Du moins, j’essaie! C’est d’amener le tout à prendre vie, dans un sens et nous y mettons tous les efforts nécessaires.
J’aime bien la chanson Nordic Anthem. Ici, au Canada nous avons les peuples autochtones et je sens de légères vibrations indigènes dans cette chanson, avec les percussions et le chant. Que peux-tu nous dire sur cette pièce?
Ouais, comme tu le dis! C’est au sujet de trouver ta « demeure » dans un sens. Tes racines. Je suis fier de mes racines nordiques, c’est un sentiment universel d’être fier de nos origines. Ce n’est pas quelque chose qui appartient uniquement aux Norvégiens ou aux peuples nordiques. Fondamentalement, cette pièce traite des réactions face aux dogmes et face à ce que l’on tente de nous pousser en tant que peuple. Il demeure important de se définir en tant qu’être unique, d’être un esprit libre avec des pensées libres. Cela fait partie de mon expression musicale que j’ai hérité de mon père. C’était un genre de vieux hippie, un libre penseur et ce, dans de nombreux domaines. J’ai toujours tenté de m’imprégner de cette conscience. Il est essentiel de trouver sa propre voie et sa propre façon de penser. De trouver nos racines pour avancer dans la vie. De faire ce qu’il y a de mieux pour toi, et pour les autres. Tant pis pour ceux qui tentent de te siphonner dans cette « grosse machine » et qui tente de te garder bien docile tout en essayant de te modeler à l’image qu’elle souhaiterait bien faire de toi, une version corporative qui entre dans « l’establishment ». En gros, c’est une chanson qui traite de liberté. C’est selon ma perspective même si je n’ai pas écrit les paroles!
Une autre pièce que j’apprécie de cet album est Northward, celle qui ferme l’album. Elle se veut épique et glorieuse. Est-ce que vous l’aviez en tête pour finir l’album?
Pas au début, pour être bien honnête. Au début du processus, nous la voulions pour ouvrir l’album. J’aime le riff de cette chanson, j’ai passé beaucoup de temps pour la peaufiner. Pour moi, c’est une chanson massive. Pendant l’enregistrement et lorsque nous écoutions les prises, nous avions une nouvelle perspective. Nous sentions qu’elle se devait de finir l’album. C’est un long morceau qui traine un lourd bagage avec elle, elle est complexe et nous amène vers le néant, si tu comprends ce que je veux dire!
Oh, je comprends totalement ce que tu veux dire! Mais en plein milieu de l’album, nous retrouvons la chanson Moon. Celle-ci est plus dans la même lignée que ce qui se retrouvait sur True North. Est-ce une chanson qui a été mise de côté ou une nouvelle, comme les autres?
C’est une nouvelle, comme toutes les chansons de cet album. Celle-ci vient de Vortex. En général, il écrit une ou deux chansons par album. Nous sommes sur la même page au niveau artistique, lui et moi, si je peux m’exprimer ainsi. Il a une façon différente d’écrire des chansons. C’est difficile à expliquer… il a une signature plutôt unique. Oui, c’est une chanson exceptionnelle!
Une autre chanson qui m’a impressionné est The Wild Lingers. Elle est plutôt sombre, bluesée même. Vortex la chante avec une voix qui se rapproche de celle d’un crooner. Que peux-tu nous dire sur celle-ci?
Bien content que tu l’apprécies car c’est probablement ma préférée sur Fall. Elle est très personnelle. Tout l’album, tout l’héritage de Borknagar bouille dans cette pièce. C’est une chanson très éthérée, elle se veut très importante sur l’album. Nous avons tenté certaines choses avec celle-ci, fait quelques expériences et, comme tu le disais, Vortex propose une voix comme il ne l’avait jamais fait auparavant. Je me souviens que nous étions dans le studio, bien assis et nous jasions. Nous savions que nous allions y aller avec quelque chose d’inattendu. Les gens s’attendent à un certain style venant de la part de Simen ou Vortex si vous préférez. Nous savons ce que les gens aiment de sa voix, ce qu’ils s’attendent face à sa performance et c’est ce que nous disions : « Essayons quelque chose d’inattendu! » J’imagine que l’effet fonctionne car nous en parlons! C’est bien de sortir de sa zone de confiance, de prendre des risques même si certaines personnes n’apprécieront pas. Mais pour nous, en tant que musiciens, cela demeure important de garder cette dimension d’excitation, d’ajouter un peu de danger et de se challenger. C’est ce que nous avons fait avec The Wild Lingers et le résultat est incroyable. En ce moment, c’est l’une de mes chansons préférées de notre catalogue. Pour être honnête, je crois que cette chanson s’est bien matérialisée et ça ne me dérange pas si certains la détestent. En tant que musicien, je la trouve parfaite!
Tu me parlais justement de Vortex. Lui et Lars Nedland sont deux chanteurs exceptionnels. Ils se complètent parfaitement. Parfois, je ne sais pas qui chante telle ou telle partie. Quand vous avez fait le truc de Century Media sur internet, lors de la Covid, vous avez proposé Voices. J’ai vu que c’était Lars qui la chantait mais j’ai toujours eu dans la tête que c’était Vortex qui la chantait! En concert, à Montréal, c’était la même chose. Je voyais Lars chanter et je croyais que c’était Vortex qui la faisait, et vice-versa! Donc, comment faites-vous pour travailler ensemble?
Qu’est-ce que je peux te dire… Je suis privilégié. Les deux sont exceptionnels. Tu sais, Simen est mon chanteur préféré au monde. J’aime aussi Ozzy et David Gilmour de Pink Floyd mais Simen est d’un autre monde. Je ne suis pas un type religieux mais quand je vois et entends Simen, je me dis que ce gars a un don, qu’il est béni! Et c’est la même chose pour Lars. Les deux gars ont une chimie hors du commun. Nous trois, nous travaillons ensemble depuis très longtemps et je les connais depuis les années ’90. Nous avons une chimie qui nous permet de créer, nous avons une créativité qui fonctionne et parfois, cela m’effraie d’en parler car j’ai peur de lancer une malédiction! C’est difficile de faire le point de manière stratégique mais cette chimie fonctionne! Nous pouvons nous exprimer et c’est une joie de le faire avec eux!
Mais en même temps, Borknagar a toujours eu des chanteurs exceptionnels. Garm d’Ulver en plus de Vintersorg. Est-ce que cette version de Borknagar est celle que tu considères comme la plus puissante du lot?
Oui, et je me dois d’être honnête. Par le passé, nous avons eu d’excellents moments. Glorieux et épiques, avec des voix et des chanteurs extraordinaires. Je suis encore un grand fan de ce que fait Garm avec Ulver, c’est brillant! Mais quand je regarde le portrait global, les hauts et les bas de Borknagar, cela me confirme que cette version est la plus solide et ce, à tous les niveaux. J’espère que nous pourrons garder cette dynamique encore longtemps.
Effectivement, c’est ce que je souhaite aussi. Je suis fan de Borknagar depuis très longtemps. J’ai découvert ton groupe par la compilation Firestarter, un truc lancé par la branche black metal de Century Media, Century Black. C’était en 1998 et il y avait la pièce The Dawn of the End. J’étais séduit! Quel a été l’impact de cette compilation pour Borknagar? Car nous parlons des années avant l’explosion de l’internet. Il n’y avait pas de Bandcamp, Myspace ou Spotify!
Tu sais, c’était une chose étrange à cette époque. Nous n’avions pas l’internet ce qui veut dire que nous ne pouvions pas suivre les choses comme nous le faisons aujourd’hui. Nous ne savions pas ce que les gens pensaient de notre musique, en dehors de la Norvège, de l’Europe tout au plus. Je me souviens que, lorsque cette compilation est sortie, je me disais que c’était cool. Nous ne pouvions pas voir et ressentir son impact, aucunement. Et c’est ce qui est intéressant car avec le recul, je peux maintenant voir l’impact que Firestarter a pu avoir. C’est en jasant avec des gens sur le web ou comme nous le faisons maintenant, toi et moi, que je peux vraiment comprendre l’impact qu’a eu cette compilation. Je comprends que cette façon de faire à l’époque a été bénéfique pour Borknagar, c’est très clair! D’être avec Century Media, c’était massif pour nous car nous nous retrouvions sur une grosse compagnie, l’industrie musicale et tous le côté business. C’était étourdissant pour quelques jeunots comme nous. Nous étions aventuriers et naïfs. Mais nous voulions partager notre musique. Et c’était la façon de faire, nous l’avons donc fait. C’était une belle époque et cela a permis à de nombreuses personnes de nous découvrir, ainsi qu’une bonne quantité de groupes.
Ma dernière question est toujours la même : Est-ce possible d’avoir Borknagar de retour, en tournée en Amérique, d’ici peu?
Oui, mais en même temps, en ce qui concerne l’année 2024, nous serons très occupés avec l’Europe. Nous avons des festivals et une tournée de planifiée, vers la fin de l’été. Je ne peux en dire plus pour le moment car il reste certaines choses à clarifier. Pour le Canada et les États-Unis, ce sera pour 2025. Je peux te le dire car je sais que notre gérant est en train de travailler là-dessus!
Øystein, je me dois de te remercier!
Un grand plaisir, on se voit bientôt et merci pour le support!
L’album Fall de Borknagar est disponible maintenant sur Century Media Records.
www.facebook.com/borknagarofficial
Photo : Jorn Veberg