Le prolifique groupe culte du New Jersey nous reviens avec un nouvel album Scorched.
Déjà le groupe surprend d’emblée avec l’intro à la guitare de la chanson titre en picking / hammer on un peu à la The New Order de Testament, ce qui est peu commun comparativement aux riffs plus bourrins communs chez le groupe. L’intro est suivie d’un excellent riff qui déboule sur un superbe premier titre.
Going Home surprend lui aussi cette fois par son excellent refrain. Le single The Surgeon livre la marchandise de manière efficace. Le groupe a une recette bien établie par contre avec la fâcheuse tendance à mettre un break dans le milieux de la chanson avant de partir sur un bridge groovy ce qui peut parfois devenir un peu prévisible. Mais le groupe sait assez bien varier les riffs et les atmosphères pour que chaque titre ait tout de même sa propre identité et ne se perde pas dans une homogénéité comme un certain autre album jaune canari sorti le même jour.
Dans mes coups de cœurs : Won’t Be Coming Back nous amène un côté épique avec des riffs rappelant les débuts du groupe. Fever est une autre surprise, un mid tempo très bien composé mettant en valeur la polyvalence du chant.
La dernière chanson Bag O Bones me laisse un peu dubitatif avec son côté groovy un peu funky et quelconque, qui finit le tout un peu en queue de poisson à mon humble avis.
Le groupe nous livre sa recette bien affinée, les gros riffs, la basse tonitruante de D.D Verni, le chant bien acéré de Bobby Blitz, avec beaucoup plus de rage et de manière plus concise, ce qui en fait le meilleur album d’Overkill depuis The Electric Age sorti il y a déjà plus d’une décennie. C’est du Overkill, le groupe sait ce qu’il fait et le fait bien, même très bien avec celui ci. Un très bon moment qui devrait plaire à tout thrasher et revigorer les fans du groupes. Il va indubitablement finir sur mon top 10 de l’année.
3.5/5