L’album commence avec la chanson titre (un titre aussi laid que la pochette), un riff qui ouvre bien « 72 Seasons » mais suivi d’un mid tempo trop long qui n’apporte rien à cet album. La leçon du jour : combien de riffs groovy on peu insérer et mettre sur repeat pendant 7-8 minutes et tourner en rond? Seulement 2 chansons sur l’album sont sous la barre des 5 minutes, ce qui nuit à l’écoute car le tout devient très homogène assez rapidement.
À part Lux Aeterna avec sa vibe Motörhead, il n’y a rien qui ressort, ça rentre par une oreille et sort par l’autre ; aucun riff mémorable, comme au moins il y en avait sur Hardwired (Moth into the flames). Le riff de If Darkness had a son est bon alors le groupe décide de le répéter ad nausea. Chasing light a un refrain intéressant et quelques bouts Sabbathesque dans Inamorata sont agréables, mais encore une fois : chansons trop longue qui tournent en rond en plus de paroles qui semblent sorties d’un préadolescent en colère contre la vie.
Lars nous gâte de son légendaire drumming basique au possible. Kirk, qui malgré sont amour de la pentatonique et de la wah avait quand même réussi à pondre des solos à couper le souffle dans son temps, est maintenant gênant tellement c’est basique et ne sert aucunement la chanson. James n’est plus le riff master qu’il a déjà été et monsieur Trujillo est encore une fois sous utilisé.
Un amalgame de Load/Reload avec un peu de Black album au travers mais sans inspiration. L’album n’a même pas la particularité d’être réellement mauvais ; un St. Anger avait au moins une démarche artistique derrière, alors que celui-ci est la dernière chose qu’un album devrait être : oubliable et inutile.
2/5