Rotting Christ – Theogonia. Il faut dire que j’ai eu une année assez chargée en spectacles. C’est pourquoi mon jukebox du mois sera en lien avec mon show favori de l’année : Devastation On The Nation.
Les deux têtes d’affiche de cette tournée étaient incroyables. J’attendais Rotting Christ depuis un certain moment déjà, mais de savoir que Borknagar allait jouer aussi était tout simplement fou.
Sorti en 2007, Theogonia a été mon album du moment. On entre dans la musique un peu plus récente de RT. Un vocal un peu moins raw, mais sans être trop mixé si je peux dire. Je trouve que cet opus a un effet épique/glorieux lorsque je l’écoute. Une sortie très accessible pour ceux qui ne se sont jamais plongés dans les œuvres de la formation. Cette galette est un bon début et surtout une excellente pour commencer l’année 2023 en grand! À noter qu’ils seront de retour une fois de plus en 2023!
Bonne écoute!
Une petite rétrospective… Un an de plus au compteur : nous voici déjà arrivés au terme de 2022 et le moment est venu de conclure ces douze mois qui auront définitivement marqué un retour à une certaine normalité dans le domaine artistique, mais notamment métallique en ce qui nous concerne.
Ainsi, pour ce jukebox du temps des Fêtes, je serai (un peu) plus concis que de coutume (spoiler alert : c’est totalement faux) : je ne vais pas, contrairement à mon habitude, vous chroniquer un album unique, mais bien vous entraîner dans quelques-unes de mes sorties-coups de cœur de l’année écoulée au travers d’une micro-rétrospective que j’approfondirai sûrement dans le courant du mois prochain.
En constante recherche de nouveautés originales et/ou “exotiques”, j’ai traversé les continents, navigué par-delà les océans pour mener à bien ma quête musicale… et une nouvelle fois, je n’ai pas été déçu : quelle productivité, quelle richesse musicale et que de belles découvertes de par le monde!
Commençons par la scène Black métal autochtone qui m’a particulièrement marqué, avec d’excellentes productions telles que l’ensorcelant Neo-Tribal Manimal de notre cher Ifernach de Gaspésie, Kanawha Black des Américains de Nechochwen, l’arrivée véritablement explosive de Blackbraid dans le milieu avec son album éponyme ou encore le fabuleux Still As the Night, Cold As the Wind des canadiens de Vital Spirit (que je place sans hésiter dans mon top 3 des sorties de l’année).
Évidemment, la scène Black française n’est pas en reste et nous a délivré de véritables brûlots, parmi lesquels nous pouvons compter Ordalies des flamboyants chevaliers de Véhémence, Devotio, tout droit sorti du majestueux repaire savoyard de BMH et le furieux Aisne 1914 des Nantais de FT-17.
D’autres méfaits, issus de diverses scènes locales autour du globe, sont parvenus à me toucher profondément, à l’instar de l’héroïque et historique La légende de Koxinga, dernier “album/compilation” en date des Chinois de Holyarrow, ou du fascinant et tribal Marako Te Ruki, en provenance directe de Polynésie française. Mentions spéciales au magistral До лунарної поезії (To Lunar Poetry) des vieux briscards de Nokturnal Mortum et à l’absolument dévastateur De Vaendrig des Néerlandais de Wrang (album que j’avais d’ailleurs chroniqué pour sa sortie en juin dernier, tellement j’avais été soufflé par son intensité).
Enfin et en guise de petite conclusion un peu plus mainstream (car oui, il m’arrive aussi d’en écouter un peu, il ne faut pas croire!), je citerai entre autres Halo, nouveau chef-d’œuvre d’Amorphis et Darker Still des Australiens de Parkway Drive, qui ont à nouveau réussi l’exploit de se renouveler tout en gardant cette puissance épique et fougueuse qui les caractérise.
En bref, un 2022 extrêmement fécond qui aura apporté son lot de révélations… et dont je n’ai ici fait qu’effleurer le haut de l’iceberg!
En caressant l’espoir de vous avoir introduit à l’une ou l’autre nouveauté insoupçonnée, il ne me reste donc plus qu’à vous souhaiter de belles Fêtes de fin d’année et à vous dire à l’année prochaine pour de nouvelles aventures!
À la vôtre!
Sepultura – Arise. C’est en faisant le ménage dans mes vieilles boîtes que je suis retombé sur un gros poster de Sepultura, époque Arise, qui trônait jadis sur ma porte de chambre d’adolescent poilu. Il ne m’en fallait pas plus pour replonger dans les souvenirs et que je revisite mes albums préférés du groupe. Contrairement à mon habitude, ce n’est pas le son de tel ou tel instrument qui m’accroche ici, mais plutôt le contexte de découverte de l’œuvre dans ma vie.
Je me souviens très bien de ma première écoute de cet album et de l’impact qu’il a eu sur mon imaginaire de gamin. Alors que je baignais dans une culture musicale majoritairement américaine et anglaise, la découverte d’un band métallique brésilien a fortement contribué à m’ouvrir les yeux sur la possibilité de faire de la musique qui bûche tout en étant bien ancrée dans sa culture. C’est avec Sepultura que j’ai réalisé pour la première fois que la musique est bel et bien universelle et que le succès pouvait être autre qu’amAricain…
Étant donné que mon Top 2022 ait déjà été publié, je me permets d’y aller avec ce qui s’est retrouvé dans mes habitudes d’écoute. De la musique, il y en a toujours chez moi. J’ai le privilège d’avoir une famille très musicale et c’est avec mon compte Spotify que les écoutes se produisent. Avec le film sur Elvis, nous avons redécouvert une bonne partie de la discographie de ce chanteur souvent trop perçu comme le king de la quétainerie, souvent ridiculisé mais jamais surpassé. La chanson Suspicious Minds demeure l’une des chansons les plus solides jamais enregistrées. Sans Elvis, pas de rock. Sans rock, pas de Métal…
Selon mon compte Spotify, la chanson la plus écoutée de 2022 reste celle de Soilwork pour Stålfågel. Non, cette chanson ne provient pas de leur dernier album, mais plutôt du précédent, Verkligheten. Avec son refrain accrocheur à la perfection, cette chanson est entendue au quotidien et passe aisément dans toutes les situations.
Ensuite, l’album qui s’est retrouvé le plus souvent dans mes oreilles (car je l’ai streamée au coton) est Like An Everflowing Stream de la formation de Death métal suédoise, Dismember. Ceux qui me lisent depuis longtemps ont appris, lors de mes années au Voir, que je suis un fervent laveur de vaisselle. Cette période de tranquillité me permet d’écouter de la musique dans la cuisine. Quand Nuclear Blast a relancé le catalogue du groupe complet sur Spotify cette année, j’ai exagéré mes écoutes tout en lavant tasses et casseroles! Finalement, le CD que j’ai le plus écouté dans ma voiture est Carnivore Mothermouth d’Obliveon. Cet album est intemporel et je vous mets au défi de l’écouter aujourd’hui tout en vous disant que c’est une production de 2022. Vos oreilles vont y croire…malgré une sortie en 1999 pour cet album! Certains le détestent (il est à 48 % sur Metal Encyclopedia) avec passion, mais de mon côté je le vénère encore, ne faisant que motiver ma hâte au prochain album de Sarkasm!
Aldaaron – Arcane Mountain Cult. J’écoute rarement beaucoup de nouveaux albums, ce pourquoi il est souvent difficile pour moi de faire un top 10 des sorties de l’année par exemple. Les nouveaux albums de groupes que je suis habituellement plus assidûment m’ont également un peu déçus cette année malheureusement (Megadeth, Blind Guardian, Amon Amarth, Kreator, etc.), peut-être par manque d’écoutes cela dit.
Sinon, dans mes écouteurs cette année, il y a eu beaucoup de Windir. J’ai appris à découvrir l’album Likferd (2003) entre autres que je connaissais moins et qui est tout aussi excellent que les sorties précédentes. J’ai ré-écouté énormément de Mercyful Fate aussi, en prévision de leur prestation à Laval en novembre passé. Les deux premiers albums Melissa (1983) et Don’t Break The Oath (1984) faisaient évidemment partie de mes grands classiques depuis plusieurs années, mais je ne m’étais jamais assez arrêté sur leur premier EP éponyme, qui vaut vraiment la peine également. Dans les plus récentes sorties, je me suis aussi beaucoup plongé dans l’univers de Voivod avec les superbes Synchro Anarchy (2022) et The Wake (2018).
Je termine en vous parlant d’un de mes récents coups de cœur, sorti en novembre dernier (2022). Il s’agit d’Arcane Mountain Cult, une première sortie en 10 ans pour le groupe Black métal français Aldaaron. À noter que l’on retrouve sur cet album quelques textes en anglais, alors que le groupe écrivait à ma connaissance exclusivement en français sur les sorties précédentes. Nous sommes ici en présence d’un Black métal intense, sombre et glacial, assez classique dans l’approche donc, mais avec des mélodies particulièrement accrocheuses et quelques éléments atmosphériques, pour un rendu des plus épiques.
Zeal & Ardor – Zeal & Ardor. 2022 tire déjà à sa fin. Quelle année de sorties et de shows! Il est évident que le monde métallique en avait marre de la pandémie et a recommencé à produire et à tourner à 150 % dès qu’il a pu. Les sorties qui m’ont le plus marquée sont nombreuses et variées, passant par Dark Funeral, Midnight, Nordjevel, Behemoth, ou alors Incandescence et Hysterical Blindness pour les sorties plus locales et bien sûr, Ghost. Je n’ai pas réussi à choisir un préféré, donc mon choix du mois s’arrête sur un des albums qui m’a aidée à passer au travers d’une autre fin de session. Bonne année tout le monde!
Voyons voir… ce splendide dernier mois est souvent un moment de réflexion sur ce qui nous a marqué au cours de l’année qui se termine. Tellement de bonne musique! Comme je sais que votre patience est mise à rude épreuve et que vous ne vous ne tenez plus à vous demander “mais qu’est-ce qui a marqué Nathaniel en musique en 2022?!“ Le suspense est trop pour moi! Ces choix uniques ont littéralement transformé mes plus longues et tristes nuits en festival personnel qui m’ont marqué au plus profond de mon être!
Ne crains plus, cher lecteur! Tes souhaits sont enfin exhaucés! Voici donc, sans ordre particulier, les albums qui m’ont marqué ainsi que quelques mentions spéciales :
1- Zeal & Ardor – Zeal & Ardor. Un mélange de styles auquel je ne m’attendais pas du tout. Un résultat absolument phénoménal. Manuel Gagneux a frappé fort avec cet opus. La prestation au Studio TD a été absolument époustouflante donc le tout donne un combo ultime!
2- Heriot – Profound Morality. Le quatuor britannique a laissé ses marques tout au cours de l’année de manière de plus en plus indélébile. Leur EP Profound Morality a joué du coude à travers des sorties de noms biens plus pour se tailler une place de choix dans la scène Métal.
3- Ithaca – They Fear Us. Une autre formation d’Angleterre qui nous a offert un album corrosif et majestueux. Ithaca a été une belle découverte pour moi et They Feat Us a définitivement sa place dans n’importe quel palmarès annuel.
4- Lamb Of God – Omens. Les gars de Lamb Of God continuent de sortir des LPs de 10 tonnes et quart. J’étais pas certain à la base quand j’ai entendu le premier extrait, Nevermore, mais Omens est rapidement devenu un de mes albums préférés de 2022.
5- King Yosef – The Ever Growing Wound. J’en ai parlé dans mes critiques “régulières” donc il a sa place ici au lieu des mentions spéciales. Un album de Trap-métal qui écrase tout sur son passage. Une petite touche de “western spaghetti” et le tout est servi!
Mentions spéciales:
Backxwash – His Happiness Shall Come First Even Though We Are Suffering. Album de hip-hop industriel ou horrorcore. Le 3ème de la trilogie et le meilleur selon moi. Bien corrosif!
Rhys Fulber – Collapsing Empires. Le collaborateur de plus longue date de Fear Factory, maître de l’électronique sous moultes formes (voir Front Line Assembly, Delerium, Will, etc.), on a droit ici à du gros techno industriel ultra pesant et des ambiances lugubres post-apocalyptiques. Miam!
Health – Disco 4 Part II. Le deuxième volet des collaborations de Health. C’est magnifique d’entendre les styles s’entrechoquer aussi harmonieusement. Tantôt agressif, tantôt tout doux, juste parfait en tout temps!
2022 a été une année très occupée pour moi du côté personnel et professionnel. Je n’ai pas toujours eu le temps d’écouter toutes les nouveautés au moment de leur sortie et j’ai fort probablement manqué beaucoup d’albums excellents! Malgré tout, j’ai eu plusieurs belles écoutes pour agrémenter mes journées.
La liste ci-dessous englobe mon Top 10. L’ordre est aléatoire, car je ne suis pas du genre à assigner des positions, mais plutôt à dire ‘’voici les albums qui m’ont le plus impressionné en 2022’’.
Blut Aus Nord – Disharmonium
Sickle of Dust – Where the Sun Glare Danced
Wallfahrer – Den Menschen So Fern
Tómarúm – Ash in Realms of Stone Icons
Mo’ynoq – A Place For Ash
Gevurah – Gehinnom
Vorga – Striving Toward Oblivion
Ink & Fire – Execution of Spirit
Grima – Frostbitten
Holyarrow – La Légende de Koxinga
10 – The Halo Effect – Days of the Lost
09 – Saor – Origins
08 – Cult of Luna – The Long Road North
07 – Blind Guardian – The God Machine
06 – Kvaen – The Great Below
05 – Aegrus – The Carnal Temples
04 – Ellende – Ellenbogengesellschaft
03 – Stratovarius – Survive
02 – Persefone – Metanoia
01 – Gaerea – Mirage
Mentions spéciales à Devin Townsend, Blackbraid, Nokturnal Mortum et évidemment Second to Sun.
Uonsket est un groupe provenant de la Floride et sa provenance n’a rien à voir avec sa musique. En effet, il propose un Raw black ténébreux qui ne vous fera absolument pas penser aux plages de Miami. Les mélodies sont efficaces sans toutefois réinventer le genre. J’irais même jusqu’à dire que je ressens un petit côté old school, ce qui m’a tout de suite plu lors de la première écoute. Il est possible de percevoir un petit fond de synth tout au long de l’écoute, ce qui rend l’ensemble de l’oeuvre plus étoffée. Dans un autre ordre d’idées, tous les instruments ont un son que je qualifierais d’organique, ce qui donne l’impression d’être en présence des artistes pendant l’écoute.
Pour conclure, il est à noter que la pochette est totalement sublime. On y voit le protagoniste principal avec sa “grand tope“ dans l’bois, cape sur le dos et tout ça devant une prise électrique sur un bout de bois. Comment être Trve Grim Kvlt à souhait!
Le choix de Méi-Ra St-Laurent
Sólstafir – Berdreyminn. Puisque le temps des Fêtes, ça rime souvent avec traditions, j’ai eu envie de vous partager un album que j’écoute inlassablement à chaque période de fin d’année, depuis sa sortie en 2017. Il s’agit de l’album Berdreyminn (traduction: Le cauchemar) du quatuor islandais, Solstafir. Ce groupe, qu’on pourrait qualifier de post-metal, va puiser dans une variété d’influences: le folk, le country et même le disco (oui, oui, portez attention à la walking bass de la chanson Ísafold vers 9:41!). Bref, cet album a un je-ne-sais-quoi de nostalgique et de rassurant à la fois, qui m’y ramène d’année en année. À écouter avec un bon livre et un verre de rhum à la main!
Le choix de Louis-Olivier BG
Primordial – The Gathering Wilderness et Misþyrming – Með hamri. Puisque fin décembre rime avec bilan, je m’attaque ce mois-ci à deux albums qui ont marqué mon année:
1 : S’il y a bien un groupe que j’attendais de voir depuis longtemps, c’était bien la formation irlandaise Primordial. Effectivement, à l’époque de leur seul passage précédent dans nos contrées, au Paganfest il y a une douzaine d’années, je ne les connaissais que de nom et je les avais donc manqués pour les découvrir ensuite grâce à des amis qui les y avaient vus. Lorsque j’appris que la bande du chanteur incroyable Alan Averill feraient partie de l’affiche de la Messe Des Morts X qui eut lieu à la fin novembre, il va de soi que l’excitation était à son comble pour moi. Ce fut sans contredit le concert de l’année pour moi. Je me suis donc beaucoup dosé, cette année, mon album favori de la troupe du pays du trèfle à quatre feuilles, mais sans oublier le reste de leur discographie! Je vous recommande fortement cet album qui a déjà plus de 17 ans!
2 : Misþyrming est un groupe de Black métal islandais formé en 2013 et qui m’a rapidement conquis dès son premier effort, Söngvar elds og óreiðu, paru en 2015. Son second opus, le non-moins puissant Algleymi, sorti en 2019 fut appuyé ici par un passage très apprécié de la troupe à la Messe des Morts. Puisque l’adage dit “Jamais deux sans trois”, la bande a récidivé le 16 décembre dernier avec une troisième tuerie en autant de galettes. Déjà, l’offrande est en tête de ma liste d’écoutes du mois même si elle est arrivée au milieu de celui-ci.
Le choix de Sonny Hamel
Twisted Sister – A Twisted Christmas. La magie des fêtes est arrivé, et quoi de mieux pour se mettre dans l’esprit de la surconsommation qu’un album de noël! C’est en 2006 que Dee Snider et sa bande nous livrent ce noël tordu. 10 chansons du temps des fêtes misent à la sauce du groupe. On y trouve du très bon, comme un « Silver Bells » très heavy et accrocheur, même chose pour « Let It Snow’ » ainsi que la très belle ballade « I’ll Be Home For Christmas » en duo avec Lita Ford. Et puis on y trouve des moments drôles tell que « Have Yourself A Merry Little Christmas » avec son intro classique avant que le groupe montre sa vrai nature et le très bien nommé « Heavy Metal Christmas (The Twelve Days Of Christmas) ». Et puis il y a le moins bon comme « Oh Come All Ye Faithfull » qui est sur l’air du classique « We’re Not Gonna Take IT » et qui n’apporte absolument rien à l’album de plus que quelques classiques qui ne se traduisent pas aussi bien en heavy metal.
Un album le fun que j’écoute chaque année pour me mettre dans l’esprit festif, et c’est très facile à faire avec un groupe comme Twisted Sister!
Le choix de Joé Calvé
Within Destruction – Lotus. Je suis tombé sur cette formation sortie tout droit de la Slovénie lorsque je me suis remis à écouter certains groupes de metalcore et post-hardcore que je suivais durant mon adolescence. L’album Lotus du trio n’est sorti qu’il y a quelques mois et ont aussi lancé la version instrumentale au début de ce mois-ci. Le projet Within Destruction était initialement centré sur le death metal, mais a récemment évolué pour se tourner vers le Nu-métal et le Métalcore.
Le nouvel album se voit avoir une approche un peu plus électronique avec une inspiration semblant venir du Trap et un style Neo-tokyo. Des morceaux comme Survival et Neo-Yakuza sont de bons exemples de cette nouvelle attitude que le band présente tout en gardant une certaine connexion à leurs racines comme on peut l’entendre dans P.O.P. entre autres.
Personnellement, Nightmare, Neo–Yakuza et Toxic sont parmis mes morceaux favoris de l’album principalement puisqu’on remarque très bien le large spectre de la voix de Rok Rupnik parmi ceux-ci. Le chanteur du groupe ne se gêne pas pour passer des screams aux vocaux mélodiques et ira même à faire quelques lignes de style rap à certains moments.