3 décembre. Soirée organisée par HEAVY MONTRÉAL et Greenland Productions. Date que plusieurs métalleux/Vikings attendaient avec impatience. Une soirée bien poilue remplie de bière. Malgré la pluie qui tombait sur nos têtes, je m’attendais à une excellente soirée. Il faut dire que j’attendais avec impatience Amon Amarth.
Cattle Decapitation
La soirée a donc débuté vers 18h30 avec Cattle Decapitation, band originaire de San Diego en Californie. Évidemment, notre fameux Olivier Pinard, bassiste pour le groupe, était présent avec la troupe. C’était pour ma part mon troisième spectacle à la Place Bell. L’éclairage était sombre, ce qui agençait super bien avec leur dernier album Death Atlas. En effet, le band nous a offert une prestation de 30 minutes sur leur dernière oeuvre sortie en 2019. Au début, j’ai trouvé que le son n’était pas super, il manquait un peu de voix. Après quelques minutes, le tout s’est ajusté et le son était excellent. Durant leur set, nous avons pu entendre The Genocide, Volturous, Finish Them, Time’s Cruel Curtain et la fameuse chanson Bring Back The Plague. Assez cocasse que cet album soit sorti juste avant la Covid-19. Nous avons aussi pu entendre une nouvelle chanson qui s’intitule We Eat Our Young. On peut donc s’attendre à du nouveau matériel en 2023. Bref, dans toute la soirée, j’ai trouvé assez drôle que le chanteur soit le seul à avoir dit Québec et non Montréal.
Obituary
Obituary, groupe originaire de Floride aux États-Unis. C’était aussi une première expérience avec eux pour ma part. Après avoir discuté avec mon cher Florent, je me suis rendu compte que plusieurs étaient déçus que ceux-ci n’aient pas joué un peu plus de leurs vieux albums. Pour ma part, Obituary est un band que je vais probablement garder en tête, mais sans plus. J’ai trouvé qu’ils ont présenté un excellent spectacle. Encore une fois, le jeu de lumière rendait le tout beaucoup plus attrayant même si je n’étais pas « fan ». Nous avons donc pu entendre quelques morceaux de l’album Frozen In Time (2005), de Obituary (2017), Inked in Blood (2014) et autres. De plus, le groupe a aussi joué The Wrong Time, morceau du nouvel album qui sortira le 13 janvier prochain chez Relapse Records ! Par contre, il faut dire que la foule, hier soir, était tout simplement…. wow. Les gens semblaient avoir attendu ce spectacle avec impatience (encore plus que moi). Bref, Obituary fut une belle découverte pour ma part.
Carcass
Carcass, groupe formé en 1986, tout droit sorti de Liverpool en Angleterre, a su nous donner une très bonne prestation. Toutefois, le band a refusé que les photographes puissent les photographier. Je ne connais pas la raison exacte, mais bon, simple petit détail. Carcass est un band que j’avais déjà entendu de nom, mais je n’avais jamais vraiment pris la peine d’écouter leurs albums. Ceux-ci sont entrés sur scène vers 8h15 et ont terminé vers 8h57. Un bon 45 minutes (ishh) d’un genre de death metal trash/ Rock ‘n’ Roll. J’ai l’impression de ne pas savoir comment les décrire exactement. Je dois dire que leur prestation est vraiment tombée dans mes cordes. Le visuel était super. Il y avait une grande bannière avec une cage thoracique, ainsi que des « petites télés » (je vais appeler ça comme ça) qui projetaient des images de cœur, de cerveaux et de dissection, selon les chansons. En bref, des images à thèmes. J’ai trouvé cela intéressant, je n’avais pas vraiment vu cela avant, mais je trouvais que ça rajoutait une certaine touche. Le band nous a donc offert un spectacle mélangeant quelques-uns de leur album comme Torn Arteries (2021), Necrotisism (1991) et Hearwork (1993). La foule semblait énormément apprécier les chansons qui ont été jouées. Une excellente setlist selon moi. De plus, c’était l’anniversaire du fameux guitariste William « Bill » Geoffrey Steer. Un bon 53 ans mon cher William! Nous avons donc pu lui souhaiter un joyeux anniversaire (d’une certaine façon) avec notre grand enthousiasme. Carcass est donc un band que j’ai adoré découvrir en direct.
Amon Amarth
Le groupe de la soirée…. Amon Amarth. Il faut dire qu’Amon Amarth fut ma première VRAIE patch/ back patch que je me suis achetée, il y a quelques années. Ceux-ci sont un des premiers bands, quitte à dire LE premier band métal, que j’ai écouté et que j’ai tout simplement « trippé». Hier soir, j’ai enfin pu voir l’un de mes bands favoris.
Une grande bannière cachait la scène et le décor. On pouvait entendre la chanson Run to the Hills et déjà, la foule chantait. Tout au long du spectacle, le public a su se faire entendre. On s’entait la tension et l’impatience monter. POW! Le groupe suédois est entré de mains fortes sur scène avec Guardians Of Asgaard. Du feu. Du feu partout. Je n’ai même pas les mots exacts pour décrire à quel point c’était complètement fou. Le décor était tout simplement magnifique. Le fameux casque au centre, avec des yeux de feux, les deux grandes «statues» gonflables de chaque côté de la scène. DU FEU ENCORE. J’avais tout simplement juste envie de sauter partout. J’ai trouvé super intéressant que le décor change durant la soirée. Mention spéciale à l’équipe derrière toute cette installation. La seltist du groupe s’est assez maintenue dans les derniers albums. Il faut dire qu’Amon a maintenant 12 albums. Je crois donc normal qu’ils soient restés dans les derniers. Malgré tout, ils auraient pu aller piger quelques chansons dans les vieux albums. Les morceaux sont restés autour de The Great Heathen Army (nouvel album bien évidemment), Twilight of the Thunder God, Berserker, Surtur Rising, Jomsviking et autres. Pour ma part, Jomsviking est un de mes albums favoris. J’étais très contente de pouvoir entendre The Way Of Vikings, First Kill et Raise Your Horns en live. En fait, j’étais tout simplement heureuse d’enfin pouvoir voir et écouter des chansons que j’ai écoutées à maintes reprises dans ma voiture. Par contre, la dernière chanson, Twilight of the Thunder God, était définitivement ma préférée. Johan est entré sur scène avec son marteau et tout semblait s’enchaîner, la lumière, la fumée, la musique. « Un déluge d’action ». MERCI BEAUCOUP! Phrase classique que tout band ne parlant pas français dit. Venant de lui, c’était encore mieux.
Avec une salle presque complète, Amon Amarth méritait définitivement de jouer dans un endroit comme la Place Bell.
Skål!