Je le sais, j’en parle beaucoup mais j’aime l’automne. J’adore cette saison mais je dois avouer que je trouve que c’est trop court. C’est pour cela que j’en profite le plus possible. Maintenant que mes deux enfants sont au secondaire, je reviens à la maison et je suis seul pour une bonne heure. J’en profite pour aller prendre ma petite marche de pépère et ainsi, pouvoir écouter mes nouveautés musicales dans le calme bucolique de la grande région de Lanaudière. 

Hier, en mettant le pied dehors, j’ai activé le nouvel album de cette formation montréalaise qu’est Metalian. Je connaissais de nom, sachant que le groupe avait déjà joué à Montréal lors des belles années où nous avions le Wings of Metal. J’ai donc fait l’écoute de Beyond the Wall, une production d’une quarantaine de minutes, ce qui se veut le chronomètre parfait pour cette balade automnale.

D’un pas certain, je suis passé au travers l’introduction langoureuse qui ouvre March to the Death pour me retrouver avec un heavy metal très près des racines du genre. Par la suite, sur Fire on the Road, la cadence devient plus speedée, ce qui me plait amplement. Mon pas personnel prend une nouvelle vigueur qui continue avec Last Chance to Ride.   

J’ai l’impression soudaine d’entendre un Iron Maiden des deux premiers albums mais sans un Paul Di’anno avec sa touche rauque. J’ai plutôt cette sensation d’une apposition vocale d’un Neil Turbin, premier chanteur d’Anthrax qui aurait obtenu le poste de chanteur avec la Vierge de Fer.

Au-delà du mur

Effectivement, car malgré une propension vers le metal originel, on sent cette petite touche punkée dans le son de Metalian, tout en y allant avec des guitares en parallèles comme chez Judas Priest et une basse plutôt ondulante. Cet album qu’est Beyond the Wall se veut antique mais se veut doté d’une présence moderne, juste assez présente pour ne pas éclipser la dose très 80’s.

Les deux gros morceaux de l’album reste Beyond the Wall et Behind the Lies avec beaucoup de croustillant dans l’approche, une cadence volatile et spacieuse en plus de la voix puissante d’Ian Wilson. L’album se termine avec Dark City, une chanson différente du reste du lot. À la base, je croyais que c’était une reprise d’un groupe obscur des années ’70, étant donné sa facture plus enivrante avec des mélodies de voix englobantes. Cette pièce se veut parfaite pour une playlist ayant comme objectif de prendre la route au volant de ton bolide.

Bref, un album de heavy metal par des amateurs du genre, pour les amateurs du genre!    

Disponible le 24 octobre sur Temple of Mystery.

www.facebook.com/metalianz/

Photo: Wayne Archibald